Rugby

Avec les honneurs

L’équipe de France a subi un second revers, samedi au Stade de France, face à la Nouvelle-Zélande (11-23). Une défaite durant laquelle les Bleus ont offert un bien meilleur visage qu’à Gerland une semaine



Compte rendu de la rencontre
Humiliés à Gerland la semaine passée (3-47), les Bleus avaient l’occasion d’effacer partiellement ce douloureux souvenir au Stade de France pour la «revanche» contre les Blacks. Des Néo-Zélandais qui se présentaient dans l’enceinte dionysienne avec leur équipe-type selon Graham Henry. Cela promettait !

Heymans porteur d’espoir
Dans une superbe tenue écrue portée à l’occasion du centenaire de l’équipe de France, les Bleus mettaient du rythme dès les premiers instants de la rencontre avec un coup-franc rapidement joué par Elissalde. De bonnes intentions vite refroidies par un contre de Carter sur un coup de pied de Traille. Elhorga sauvait l’essentiel mais les Blacks ouvraient la marque à la suite d’une faute française (0-3, 4e). Des fautes, les Néo-Zélandais sont eux aussi capables d’en commettre. Sur une longue chandelle de Traille, McDonald manquait sa réception et Heymans pouvait filer à l’essai après un relais de Fritz (5-3, 8e). Dans un début de rencontre d’une incroyable intensité, les Kiwis mettaient au supplice les Français sur un ballon porté et Carter redonnait l’avantage aux siens (5-6, 14e). La domination territoriale était à l’actif des visiteurs mais, au courage, les Français résistaient à l’image de cette belle défense de Bonnaire sur Nonu (25e) proche de l’en-but. A force de subir les vagues noires, les hommes de Bernard Laporte offraient une nouvelle opportunité de scorer par Carter (5-9, 29e) puis encaissaient leur premier essai en fin de période. A la conclusion d’un mouvement d’envergure, Rokocoko résistait au plaquage d’Elhorga et aplatissait (5-16, 40e). Une réalisation à la toute dernière seconde du premier acte qui faisait mal aux Bleus, généreux en défense mais sous la pression constante des Blacks.

La puissance de Nonu
La pause ne ralentissait pas la marche triomphale des hommes de Graham Henry. Les Néo-Zélandais occupaient les 22 mètres français et trouvaient la faille par le surpuissant Nonu après une jolie remise intérieure de Carter (5-23, 50e). Lors d’une de ses rares incursions dans le camp adverse, la France réalimentait enfin son compteur avec la botte de Yachvili, entré en première période à la place d’Elissalde blessé, sur pénalité (8-23, 56e). Le demi de mêlée avait l’occasion de marquer trois nouveaux points mais le Biarrot manquait de puissance sur une pénalité située aux 50 mètres (62e). Durant cette bonne période tricolore, les Bleus jouaient leur va-tout mais un bon plaquage de McDonald sur Heymans interrompait l’offensive bleue (63e). Pourtant sous la pression, la défense des Kiwis ne laissaient que des miettes aux Bleus. Un long temps de jeu à la 72e minute ne débouchait ainsi sur rien de concret pour des Français toujours incapables de contourner le mur noir. Yachvili apportait bien trois points supplémentaires à la France sur pénalité mais c’était trop peu pour faire vaciller l’édifice Black (11-23, 78e). Une ultime percée de Rougerie plein centre faisait passer un dernier frisson dans les travées du Stade de France mais la défense néo-zélandaise veillait encore et la marque n’évoluait plus (11-23). La France concède ainsi sa seconde défaite, dans sa tournée d’automne, mais peut se satisfaire d’avoir proposé une bien meilleure opposition aux actuels dominateurs du rugby mondial. Des progrès à valider samedi prochain face à l’Argentine pour ce que Bernard Laporte considère comme la rencontre la plus importante de la tournée d’automne.

Laporte : «Très fier et très déçu»

Rassuré par la réaction de son équipe après la déroute de Gerland, le sélectionneur du XV de France, Bernard Laporte, regrettait l’essai encaissé par les Bleus juste avant la pause samedi face aux All Blacks (11-23). Le tournant du match selon lui. «Dire que c’était mieux qu’à Lyon, c’est une évidence. Ce n’était de toute façon pas difficile de faire mieux. Je suis très fier de l’état d’esprit de tous les joueurs français et en même temps très déçu de cet essai que l’on prend juste avant la mi-temps qui nous a mis en colère parce que les joueurs avaient bien respecté les consignes (…) Cet essai, je l’ai en travers…», déclarait Bernard Laporte après la rencontre. Pour le sélectionneur des Bleus, le match du XV de France samedi soir est «porteur d’espoir» une semaine après la déroute de Gerland (3-47).

Ecosse : Cusiter out quatre mois

Blessé à l’épaule lors du test-match de l’Ecosse face à la sélection des Iles du Pacifique (34-22), Chris Cusiter sera indisponible quatre mois. Enorme coup dur pour l’Ecosse. Si le XV du chardon s’est imposé face à la sélection des Iles du Pacifique (34-22) en test-match, il a surtout perdu pour de nombreux mois son demi de mêlée Chris Cusiter. Ce dernier s’est en effet blessé à l’épaule et a été opéré dès dimanche. Verdict : quatre mois d’absence et donc pas de tournoi des Six Nations pour le joueur écossais.

Angleterre : Saison terminée pour Hodgson et Sheridan

Charlie Hodgson et Andrew Sheridan, blessés samedi contre l'Afrique du Sud, seront absents jusqu'à la fin de la saison. Décidément, l'Angleterre n'a pas de chance. Alors que les hommes d'Andy Robinson ont mis fin à une série de sept défaites de rang en battant l'Afrique du Sud (23-21) samedi, ils ont également perdu deux joueurs sur blessure. Le demi d'ouverture Charlie Hodgson a été victime d'une rupture des ligaments du genou tandis que le pilier Andrew Sheridan s'est cassé la cheville gauche. Les deux hommes sont out pour le reste de la saison.

Répétition générale

L’équipe de France clôturera sa tournée d’automne, samedi à 15h, face à l’Argentine. Un adversaire que les Bleus n’ont plus dominé depuis 1999 et qu’ils retrouveront en ouverture de la Coupe du Monde.

La bête noire
Sonnés par les deux revers consécutifs subis face à la Nouvelle-Zélande (3-47 et 11-23), les Bleus n’ont pourtant pas le loisir de s’appesantir sur ces échecs. La tournée d’automne recèle ainsi un épilogue des plus délicats avec la venue, samedi à 15h, au Stade de France des Pumas. Jadis formation de second rang, l’Argentine a depuis gagné ses titres de noblesse à coups d’exploits face au gratin du rugby mondial. En particulier face à la France. Les Gauchos ont débarqué ainsi à Paris forts d’une série de 4 victoires consécutives face au XV Tricolore dont la dernière en date en novembre 2004 à Marseille (14-24). Bernard Laporte est un sélectionneur encore vierge de tout succès contre les Pumas puisque les Sud-américains n’ont plus perdu contre la France depuis 1999 et un quart de finale de Coupe du Monde. De Mondial, il en sera fortement question lors de cet affrontement. Le calendrier a réservé un terrible France-Argentine en match d’ouverture le 7 septembre. Une rencontre tout autant alléchante que déterminante. Un revers face aux hommes de Marcelo Loffreda obligeraient sans doute les Français à disputer un quart de finale périlleux à Cardiff face aux Blacks. Une perspective peu réjouissante au sortir des deux leçons enregistrées contre les Kiwis en novembre.

Une mêlée redoutable
Cette ultime levée de la tournée automnale apparaît comme l’occasion idéale pour les troupes de Bernard Laporte de marquer les esprits et de reprendre l’ascendant psychologique sur les Argentins. Une gageure face à l’une des formations les plus tenaces. Isolée entre le Tournoi des VI Nations et le Tri Nations, l’Argentine souffre d’un certain manque de reconnaissance internationale. Elle en tire une force morale supérieure à la moyenne et renforcée par le manque de soutien de la Fédération argentine. Mais les qualités mentales des coéquipiers d’Agustin Pichot ne sont pas les seules d’un groupe qui compte plusieurs individualités brillantes et une mêlée dominatrice. Le cinq de devant (Scelzo, Ledesma, Hasan, Ferandez Lobbe, Albacete) qui sera aligné sur la pelouse dionysienne n’aura rien à envier à son homologue et fera passer un nouveau test sérieux au pack français, une semaine après être passé au broyeur noir. Au-delà du combat, les Bleus devront tenter de sortir de leurs schémas minimalistes pour espérer dominer les tombeurs de l’Angleterre et de l’Italie. Obnubilée par l’extrême rigueur instaurée par Laporte, la France en a trop souvent oublié de faire appel à son sens légendaire de l’initiative et du jeu en mouvement. Avec la rentrée de Dominici à la place de Rougerie, sérieusement tancé dans la presse par le sélectionneur, les Bleus espèrent retrouver une partie de leur French flair oublié.

Ibanez : «De la fébrilité»

Raphaël Ibanez reconnaît que le XV de France s’est fait peur sur la fin du match contre les Argentins. Après une heure de domination, le XV de France s’est fait très peur en laissant revenir les Argentins, qui ont finalement échoué à 1 point (27-26). «Je crois qu’on avait pendant 50, 60 minutes la maîtrise du match et que à ce niveau là, la moindre faute se paye cash, ça ne pardonne pas. On leur rend le ballon pendant un moment, c’est comme ça qu’ils reviennent dans le match. Les deux précédents matches joués face aux All Blacks sont passés par là, et peut-être que cela ne laisse pas indemne. A un moment donné, on a senti un peu de fébrilité revenir dans les esprits. Dans l’ensemble, c’est quand même bien d’avoir tenu le score», analyse le capitaine Raphaël Ibanez.

France - Argentine 27-26, Sueurs froides

Le XV de France a bouclé sa tournée d’automne, samedi au Stade de France, en dominant son homologue argentin malgré un dernier quart d’heure de panique (27-26). Christophe Dominici est entré dans la légende des Bleus…

Depuis 1999, le XV de France a appris à ses dépens que l’Argentine n’était pas seulement le pays du Tango. Incapables de battre les Gauchos depuis quatre matches, les Bleus affrontaient leurs homologues sud-américains en clôture de leur tournée automnale après deux défaites devant les All Blacks. Un match qui prenait encore plus d’ampleur quand on sait que les Pumas seront les premiers adversaires de la bande à Bernard Laporte lors de la Coupe du Monde 2007.

Les Bleus pris à la gorge
Tendus par l’enjeu de la rencontre, les Tricolores étaient figés dans leur moitié de terrain. Flairant la fébrilité adverse, Federico Todeschini expédiait une énorme diagonale que Pepito Elhorga ne parvenait pas à maîtriser, avant d’ouvrir la marque sur la première pénalité du match à 49m (0-3, 9e). Les Pumas ne desserraient pas leur étreinte jusqu’à ce que Damien Traille ne serve Christophe Dominici plein champ. Grâce à sa pointe de vitesse, le Toulonnais se jouait de ses coéquipiers du Stade Français, Juan Martin Hernandez et Ignacio Corleto, pour aplatir entre les perches (7-3, 16e). Avant que Dimitri Yachvili ne transforme l’offrande, Dominici égalait du même coup Patrice Lagisquet au rang des meilleurs marqueurs d’essais du XV de France (20).

Déjà fortement pénalisés contre les Blacks, les Français manquaient encore de discipline mais Yachvili répondait à Todeschini après le premier quart de la partie (10-6, 22e). L’ouvreur argentin touché, Hernan Senillosa entrait en jeu et prenait la place de Felipe Contepomi, qui glissait à l’ouverture, son poste au Leinster. Les Bleus profitaient du désordre ambiant pour mettre un nouveau coup de collier. Elhorga s’engouffrait parfaitement dans l’axe et servait Dominici qui passait les bras à quelques encablures de la ligne d’en-but. Yachvili récupérait au sol et choisissait de servir à hauteur Fritz sur le petit côté (17-6, 25e). Les débats s’équilibraient alors et les Pumas sortaient enfin la tête de l’eau avant la pause, d’abord par F. Contepomi sur une pénalité (17-9), puis par Hernandez, sur un drop manqué.

Dominici dans la légende
La seconde période partait sur les chapeaux de roue. Après une mêlée bien négociée par les Bleus, le bouillant Elvis Vermeulen gagnait quelques mètres dans la moitié adverse mais se faisait charger par un Argentin. Dominici, dans tous les bons coups, chipait alors le ballon et se retrouvait bien seul pour rallier la terre promise et inscrire un doublé, le 21e essai sous le maillot frappé du coq ! Yachvili se régalait (24-9, 45e) avant d’enfiler une nouvelle pénalité (27-9, 49e). Très bien structurée jusque-là, la mêlée française s’écroulait sur une grosse avancée argentine. Gonzalo Longo, 3e ligne de Clermont-Auvergne, marquait son 4e essai sous le maillot albiceleste d’un joli pivot (27-16, 61e).

En pleine euphorie, les Sud-Américains tentaient un retour improbable et Dimitri Szarzewski, entré en jeu à la place de Raphaël Ibanez, devait sortir sur civière après avoir été victime d’un plaquage appuyé (68e). Groggy, le XV de France devait faire face à une vague bleue et blanche parfaitement matérialisée par un essai de Hernandez, qui esquivait Elhorga (27-26, 73e). A moins de dix minutes de la fin, l’escouade de Bernard Laporte ne comptait plus qu’une unité d’avance et était aux abois ! Au courage, les Tricolores sortaient les barbelés pour endiguer les derniers assauts adverses et Serge Betsen se jetait même pour contrer un drop de Felipe Contepomi. Le coup était passé près, le XV de France l’emportait après s’être donné des sueurs froides et mettait ainsi fin à une spirale de quatre matches consécutifs sans victoire face à son adversaire du jour (27-26).

Record au Parc des Princes

La rencontre de H Cup entre le Stade Français et Sale sera l’occasion d’un nouveau record pour le Parc des Princes. Sur son site internet, le Stade Français annonce qu’il battra le record de spectateurs pour un match de phase qualificative de Coupe d'Europe à l’occasion de la venue des Sale Sharks au Parc des Princes, dimanche. 42000 billets avaient déjà trouvé preneur vendredi.

VI Nations : Ashton appelle Robinson

A la retraite depuis plus d’un an, Jason Robinson a été rappelé pour défendre les couleurs du XV de la Rose pour le Tournoi des Six Nations. Agé de 32 ans, Jason Robinson ne jouait plus pour l’Angleterre depuis 15 mois. L’arrière a été appelé par Brian Ashton, le nouveau sélectionneur anglais qui a nommé Phil Vickery capitaine en lieu et place de Martin Corry. A noter la présence dans la sélection de Jonny Wilkinson. Les Anglais joueront leur premier match contre l'Ecosse le 3 février.

La sélection anglaise :
Arrières : Iain Balshaw (Gloucester), Mike Catt (London Irish), Mark Cueto (Sale), Harry Ellis (Leicester), Andy Farrell (Saracens), Toby Flood (Newcastle), Shane Geraghty (London Irish), Josh Lewsey (Wasps), Jamie Noon (Newcastle), Shaun Perry (Bristol), Jason Robinson (Sale), Peter Richards (Gloucester), Paul Sackey (Wasps), Mathew Tait (Newcastle), Mike Tindall (Gloucester), Jonny Wilkinson (Newcastle).

Avants : Alex Brown (Gloucester), George Chuter (Leicester), Martin Corry (Leicester), Louis Deacon (Leicester), Perry Freshwater (Perpignan/FRA), Danny Grewcock (Bath), Magnus Lund (Sale), Lee Mears (Bath), Lewis Moody (Leicester), Tim Payne (Wasps), Tom Palmer (Wasps), Tom Rees (Wasps), Steve Thompson (Northampton), Phil Vickery (Wasps, cap), Dan Ward-Smith (Bristol), Julian White (Leicester), Joe Worsley (Wasps)

Irlande : Horgan forfait deux matches

L’ailier irlandais Shane Horgan manquera les deux premiers matches de l’Irlande dans le Tournoi des VI Nations. Touché au genou gauche lors de la défaite de Leinster contre Gloucester (13-19) vendredi en H Cup, Shane Horgan devra observer quatre à six semaines d’arrêt. L’ailier est donc forfait pour les deux premiers matches de l’Irlande dans le VI Nations contre le Pays de Galle et la France.

Vi Nations: Les 22 Anglais contre l'Ecosse

Brian Ashton, le nouveau sélectionneur du XV de la Rose, a dévoilé la liste des 22 Anglais appelés à affronter l'Ecosse pour l'ouverture du tournoi des VI Nations le 3 février prochain. A noter, entre autres, le retour de Jonny Wilkinson et la présence du Perpignanais Perry Freshwater.
Arrières: Balshaw (Gloucester), Catt (London Irish), Ellis (Leicester), Farrell (Saracens), Flood (Newcastle), Geraghty (London Irish), Lewsey (Wasps), Noon (Newcastle), Richards (Gloucester), Robinson (Sale), Tait (Newcastle), Tindall (Gloucester), Wilkinson (Newcastle).
Avants: Chuter (Leicester), Corry (Leicester), Deacon (Leicester), Freshwater (Perpignan), Grewcock (Bath), Lund (Sale), Mears (Bath), Moody (Leicester), Palmer (Wasps), Payne (Wasps), Rees (Wasps), Thompson (Northampton), Vickery (cap, Wasps), Ward-Smith (Bristol), White (Leicester), Worsley (Wasps).

VI Nations : Ward-Smith forfait

Sérieusement touché au genou, l'Anglais Dan Ward-Smith a été contraint de déclarer forfait pour l'ensemble du Tournoi des VI Nations. Blessé sérieusement au genou contre Northampton, le joueur de Bristol Dan Ward-Smith devrait manquer l'ensemble du Tournoi des VI Nations pour lequel il avait été convoqué avec le XV de la Rose.

Le groupe français pour l’Italie

Bernard Laporte et Jo Maso ont communiqué le nom des 22 joueurs retenus pour affronter l’Italie, le 3 février. Le groupe pour l’Italie est connu. Bernard Laporte et Jo Maso ont établi une sélection sans surprises qui intègre Traille, Skrela et Bonnaire, un temps incertains. Poitrenaud et Clerc font leur retour.

Le groupe français
Avants
De Villiers, Marconnet, Milloud, Ibanez, Szarzewski, Nallet, Papé, Thion, Betsen Bonnaire, Chabal, Harinordoquy
Arrières
Mignoni, Yachvili, Skrela, Traille, Fritz, Jauzion, Heymans, Dominici, Poitrenaud, Clerc.

VI Nations : Le XV irlandais

La liste des joueurs irlandais qui débuteront le match contre le Pays de Galles a été dévoilé mardi. Eddie O’Sullivan a réservé quelques surprises lors de l’annonce de son équipe titulaire : Simon Easterby a été préféré à N. Best et Trimble est titularisé à l'aile droite à la place de G. Murphy. Toujours blessé, O’Kelly ne fait pas parti du groupe.

Le XV irlandais :
Dempsey; Trimble, B. O'Driscoll, D'Arcy, Hickie; (o) O'Gara, (m) Stringer; Horan, Best, Hayes; O'Connell, O'Callaghan; Easterby, Leamy, D. Wallace.
Remplaçants :
Ross, P. Wallace, Murphy, N. Best, Flannery, S. Best, M O'Driscoll.

VI Nations : Pelous dit adieu au Tournoi

Le capitaine du XV de France, Fabien Pelous, devrait être forfait durant toute la durée du Tournoi des VI Nations. Le docteur Hermerel, médecin du XV de France, est formel : «On ne prendra aucun risque. Il y aura une reprise probable après le Tournoi». Ces propos concernent le capitaine des Bleus, Fabien Pelous qui souffre toujours d’une entorse à la cheville.

VI Nations : Le XV gallois

Gareth Jenkins a annoncé jeudi la liste des joueurs qui affronteront l’Irlande dimanche. L’entraîneur du Pays de Galles, Gareth Jenkins, a dévoilé quatorze des quinze noms qu’il couchera sur la feuille de match dimanche pour affronter l’Irlande. Le sélectionneur attend en effet de savoir si Gareth Thomas sera suspendu par la commission de discipline de l’ERC suite à son implication dans les incidents survenus avec des supporteurs lors de Stade Toulousain –Ulster en coupe d’Europe.

Le XV Gallois
Morgan (Newport-Gwent) - A déterminer, Luscombe (Harlequins/ANG), Hook (Neath-Swansea), Czekaj (Cardiff) - (o) S. Jones (Llanelli, cap), (m) Peel (Llanelli) - Ma. Williams (Cardiff), R. Jones (Neath-Swansea), Popham (Llanelli) - A.W. Jones (Neath-Swansea), Gough (Newport-Gwent) - Hosman (Worcester/ANG), R. Thomas (Cardiff), Ge. Jenkins (Cardiff)

Remplaçants :
M. Rees (Llanelli), D. Jones (Neath-Swansea), Sidoli (Cardiff), G. Thomas (Llanelli), Phillips (Cardiff), Sweeney (Newport-Gwent), Jam. Robinson (Cardiff)

VI Nations : Quatre semaines pour Gareth Thomas

Gareth Thomas a été suspendu quatre semaines par la commission de discipline de l’ERC. Impliqué dans les incidents qui avaient éclaté entre plusieurs joueurs du Stade Toulousain et les supporters de l’Ulster en H Cup il y a quinze jours, Gareth Thomas a écopé de quatre semaines de suspension par l’ERC. L’arrière manquera les deux premiers matches du Tournoi des VI Nations du Pays de Galles contre l'Irlande et la France.

VI Nations : Berbizier et le choix de l’ouvreur

Pierre Berbizier a décidé de titulariser Scanavacca à l’ouverture plutôt que Pez. L’entraîneur français souhaite tester le joueur de Calvisano à l’occasion de ce Tournoi des VI Nations. «Le choix de Scanavacca à l’ouverture est la suite logique de l’évolution de notre groupe. On avait pu le juger déjà sur les tests de novembre. Il est intéressant de voir s’il a le niveau nécessaire pour jouer le Tournoi. Ramiro Pez a lui été longtemps blessé», a déclaré Pierre Berbizier pour justifier son choix.

Résultats de la 1ere journée

Italie 3-39 France
Angleterre 42-20 Ecosse
Pays de Galles 9-19 Irlande

Classement

1 France 2 1 1 0 0 39 3 36
2 Angleterre 2 1 1 0 0 42 20 22
3 Irlande 2 1 1 0 0 19 9 10
4 Pays de Galles 0 1 0 0 1 9 19 -10
5 Ecosse 0 1 0 0 1 20 42 -22
6 Italie 0 1 0 0 1 3 39 -36

Programme de la 2nde Journée

Samedi 10 février 2007
Angleterre 14:30 Italie
Ecosse 16:30 Pays de Galles
Dimanche 11 février 2007
Irlande 16:00 France

La France éteint l’Irlande

Au terme d’une rencontre d’une rare intensité, le XV de France a battu l’Irlande sur le fil au Croke Park de Dublin (17-20).
Par Bastien Aubert.
«BOD is God», l'hymne des Irlandais à leur dieu vivant Brian O'Driscoll, ne résonnera pas dans les travées du mythique Lansdowne Road. Pour deux raisons. D’une part, parce que la «finale du Tournoi» entre l’Irlande et la France se jouait dans l’antre de Croke Park, temple des sports gaéliques d’une capacité de 83000 places. D’autre part, parce que le meilleur centre du monde était forfait, tout comme le demi de mêlée Peter Stringer. En face, Bernard Laporte et Jo Maso avaient fait tourner, comme d’habitude, après leur convaincante victoire en Italie. Ainsi, Vincent Clerc sur l’aile, David Marty au centre et Pascal Papé en 2e ligne étaient titularisés pour l’événement.

Les Bleus débutent fort
Auteur de deux essais lors de la dernière confrontation entre les deux nations, Marty était le premier à entrer en action mais était plaqué à la régulière par Shane Horgan. Les locaux bloquaient le ballon au sol et David Skrela réussissait la première pénalité de la rencontre dans un silence de cathédrale (0-3, 3e). Sur un terrain très vaste (144 mètres de long pour 88 m de large), les ouvreurs avaient bien du mal à trouver les touches mais le n°10 tricolore se signalait dans l’exercice après une superbe cavalcade de Marty (6e). Les Bleus réalisaient une entrée en matière tonitruante et poussaient encore leurs adversaires à la faute, œuvre de Rory Best. Skrela capitalisait dans la foulée (0-6, 8e). Sur la première offensive irlandaise, Marty sortait le ballon mais était pris par Denis Hickie, qui l’empêchait de le ressortir proprement avant que Ronan O’Gara n’ouvre son compteur au pied (3-6, 10e). Sur l’engagement, les Verts étaient encore acculés dans leur moitié de terrain et les Français jouaient parfaitement le coup. Le cuir circulait sur toute la largeur et parvenait jusqu'à Vincent Clerc, qui trouvait Ibanez en appui. Lancé, le talonneur transperçait le dernier rideau et s’en allait aplatir dans l’en-but adverse (3-13, 14e).

O’Gara en chef d’orchestre
Après un quart d’heure, la France était maîtresse de la rencontre dans tous les secteurs de jeu. De leur côté, les Verts avaient du mal à gagner du terrain, les forfaits d’O’Driscoll dans les tâches défensives et les relais en attaque de Stringer faisant clairement défaut. Leur salut venait alors de leur point fort, la touche. Sollicité à quelques encablures de la ligne, O’Callaghan prenait le meilleur sur l’alignement tricolore et alertait son pack composé des imposants avants du Munster, trop puissant pour son homologue, qui se mettait à la faute (6-13, 23e). Remis en confiance, les hommes d’Eddie O’Sullivan amorçaient une belle offensive débutée par une feinte de drop de leur ouvreur, qui décalait Wallace sur sa gauche. En pivot, ce dernier retrouvait l’excellent O’Gara en coin (11-13, 33e). Secoués, les Français réagissaient timidement et mettaient encore à profit la superficie du terrain pour une séquence de jeu ponctuée par une pénalité loupée de Skrela (37e). Après un dernier coup de pied manqué par le n°10 tricolore, l’arbitre renvoyait les acteurs de la rencontre aux vestiaires (11-13).

Le roc irlandais en marche
Les deux équipes revenaient sur le pré avec les mêmes velléités offensives et D’Arcy, peu en vue jusqu’alors, créait une première brèche avant que Dempsey, bien poussé par son paquet d’avants, ne gagne quelques mètres (48e). Pressé par une chandelle de Dempsey, Mignoni récupérait le ballon et dégageait très vite en touche dans son propre camp (53e). Celle-ci entraînait un regroupement au centre et Harinordoquy tentait de gratter un précieux ballon de manière illicite selon l’arbitre. Pour la première fois de la partie, l’Irlande, par la botte de son ouvreur, passait devant au tableau d’affichage (14-13, 56e). Le staff tricolore prenait alors ses responsabilités en faisant entrer Lionel Beauxis en lieu et place de David Skrela, touché lors d’un contact (58e). Les Bleus avaient alors beaucoup de mal à créer le danger dans la moitié adverse car les Irlandais étaient définitivement bien en place. Les Verts étaient d’autant plus en confiance qu’Isaac Boss commençait à prendre ses marques à la mêlée et pesait sur ses avants. Impeccables lors des regroupements au sol qu’ils désaxaient régulièrement, ses derniers récupéraient la plupart des ballons et le KO était dans l’air.

L’éclair de génie de Clerc
Trimble et Horan balayaient bien leurs ailes pour revenir dans l’axe, où le pilier Marcus Horan tentait un improbable coup de pied à suivre avant de se faire rattraper in-extremis (68e) ! Il fallait alors tout l’aplomb de Beauxis d’un drop des 35 mètres pour faire trembler Croke Park mais le ballon heurtait le poteau (73e) ! Pour couronner le tout, O’Gara enquillait une pénalité pour achever les espoirs tricolores (17-13, 77e). Les Français tentaient un dernier baroud d’honneur. Marty, encore lui, était à l’origine d’une accélération dont il a le secret mais s’écroulait à quelques mètres du bonheur. Son demi de mêlée ressortait le cuir et attirait la défense irlandaise sur la largeur. Clerc, plein champ, gardait le ballon au chaud et réalisait un magnifique slalom pour aplatir en terre promise (17-20). Croke Park devenait bien silencieux, les espoirs de Grand Chelem de son équipe s’envolaient tandis que ceux du XV de France, admirable durant toute la rencontre, prenaient un peu plus de poids.

Résultats de la 2nde journée

Angleterre 20-7 Italie
Ecosse 21-9 Pays de Galles
Irlande 17-20 France

Classement

1 France 4 2 2 0 0 59 20 39
2 Angleterre 4 2 2 0 0 62 27 35
3 Irlande 2 2 1 0 1 36 29 7
4 Ecosse 2 2 1 0 1 41 51 -10
5 Pays de Galles 0 2 0 0 2 18 40 -22
6 Italie 0 2 0 0 2 10 59 -49

Programme de la 3eme journée

Samedi 24 février 2007
Ecosse 16:00 Italie
Irlande 18:30 Angleterre
France 20:00 Pays de Galles

VI Nations : Auradou n’y croit plus trop

Interrogé sur le site officiel du Stade Français, David Auradou a avoué qu’il pensait n’avoir que d’infimes chances de figurer dans le groupe France pour la Coupe du Monde. «Plus le temps passe et plus le groupe pour la Coupe du Monde se rétrécit, mais j’y pense encore même s’il sera difficile d’y figurer. Le plus important, ce sont les résultats. Je suis à 100 % derrière eux et je suis très content des deux premiers matchs du groupe dans le Tournoi. Je suis ravi pour David Skrela, qui a réalisé de très belles performances, ainsi que Pieter De Villiers et Sylvain Marconnet. En revanche pour Dimitri Szarzewski je suis très déçu, il va nous manquer pour la fin de la saison», a-t-il avoué.

VI Nations : 5 changements chez les Bleus

Bernard Laporte et Jo Maso ont communiqué la liste des 22 joueurs qui affronteront le Pays de Galles samedi. 5 joueurs intègrent le groupe. Bernard Laporte et Jo Maso ont apporté quelques modifications au groupe vainqueur en Irlande lors de la 2e journée. Ainsi, Mas, August, Lamboley, Vermeulen et Rougerie intègrent un groupe que De Villiers, Bruno, Papé, Chabal et Heymans quittent.

Le groupe des 22
Avants : Ibanez (Wasps), August (Biarritz), Milloud (Bourgoin), Marconnet (Stade Français), Mas (Perpignan), Nallet (Castres), Lamboley (Stade Toulousain), Thion (Biarritz), Betsen (Biarritz), Bonnaire (Bourgoin), Harinordoquy (Biarritz), Vermeulen (Clermont)
Arrières : Mignoni (Clermont), Yachvili (Biarritz), Skrela (Stade Français), Beauxis (Stade Français), Jauzion (Stade Toulousain), Marty (Perpignan), Rougerie (Clermont), Dominici (Stade Français), Clerc (Stade Toulousain), Poitrenaud (Stade Toulousain)

France / Pays de Galles

La stabilité pour gagner
En renonçant au turn-over annoncé, Bernard Laporte a replacé la victoire dans ce Tournoi au cœur des préoccupations des Bleus qui devront se méfier de Gallois à l’aise en France.
Par Mathieu Idiart.
«Ce serait dommage d’avoir sorti deux belles et grandes parties en déplacement pour se débarrasser des Irlandais et des Italiens et puis chuter chez nous contre les Gallois.» Jo Maso résume ainsi le sentiment qui a animé le staff tricolore durant la préparation de la troisième levée du Tournoi face au Pays de Galles. Les intentions de grande revue d’effectif sont remisées à plus tard. La victoire dans le Tournoi est redevenue la priorité.

Le retour de Mas
Le Tournoi des VI Nations en champ d’expérimentations. Ainsi avait été présentée l’édition 2007 par le staff tricolore déjà tourné vers la Coupe du Monde. Mais les deux premières sorties très convaincantes du XV de France ont modifié l’état d’esprit des sélectionneurs nationaux. Des changements oui, mais pas de révolution de palais. Alors que l’effectif avait été relativement stable entre l’Italie et l’Irlande, des modifications importantes étaient attendues pour la première au Stade de France cette année face au Pays de Galles. Elles ne concernent finalement que le paquet d’avants et ne constituent pas d’innovations majeures. Chabal blessé, le retour de Vermeulen s’inscrivait dans une certaine logique tout comme ceux de Bonnaire, Thion et Milloud. La seule véritable nouveauté est l’intégration en première ligne de Nicolas Mas, tout heureux de revêtir le maillot bleu après deux ans d’absence : «Ce match est très important. Je ne dois pas me mettre de pression supplémentaire, c’est peut-être à cause de cela que je n’étais pas assez performant dans certains matches», estime le pilier catalan qui a surmonté une longue période de blessures. Elvis Vermeulen sera lui aussi très attendu. Efficace en novembre contre les Blacks dans un collectif en déliquescence, le Clermontois doit désormais affronter la concurrence de Sébastien Chabal et ne devra donc pas se manquer face aux Gallois.

La charnière reconduite
A défaut de nouvelles combinaisons de joueurs, l’affrontement avec le XV du Poireau permettra l’approfondissement des repères entre les trois-quarts. «Derrière, on veut encore peaufiner ce collectif en gardant la même ossature et en donnant à la paire de demies l’occasion de jouer car l’un des objectifs de ce Tournoi était de se doter d’une charnière supplémentaire», a indiqué Maso. Alors que la titularisation de Yachvili se murmurait, Pierre Mignoni a été reconduit pour la troisième fois de suite aux côtés de David Skrela. «On échange toujours beaucoup tous les deux. Ce qui est important, c’est ce qui se passe sur le terrain, le ressenti. Je commence à bien le connaître et réciproquement. On n’a pas besoin de longs discours mais sur des mots très simples, on arrive à comprendre les choses en même temps». Une connivence qui manque actuellement au XV Gallois déjà défait à deux reprises. Les fastes du Grand Chelem 2005 sont oubliés et les critiques pleuvent sur Stephen Jones jugé en partie responsable de cette entame calamiteuse. La vindicte populaire réclamait le jeune James Hook à la place de l’ancien Clermontois. Gareth Jenkins n’a pas cédé et a reconduit son capitaine pour ce déplacement qui réussit traditionnellement au Pays de Galles. Le XV du Poireau a ainsi battu à trois reprises les Bleus lors des quatre dernières confrontations et notamment lors de leur dernière visite au Stade de France.

Le XV tricolore :
Poitrenaud – Dominici, Jauzion, Marty, Clerc – Skrela, Mignoni – Betsen, Vermeulen, Bonnaire – Thion, Nallet – Milloud, Ibanez (c), Mas
Remplaçants : August, Marconnet, Lamboley, Harinordoquy, Yachvili, Beauxis, Rougerie

La composition du XV gallois :
Lee Byrne - Shane Williams, Tom Shanklin, James Hook, Mark Jones - Stephen Jones (c), Dwayne Peel - Martyn Williams, Ryan Jones, Alix Popham - Ian Gough, Alun-Wyn Jones - Gethin Jenkins, Matthew Rees, Chris Horsman. Remplaçants : T. Rhys Thomas, Duncan Jones, Brent Cockbain, Jonathan Thomas, Mike Phillips, Ceri Sweeney, Jamie Robinson

Résultats de la 3ème Journée

Ecosse 17-37 Italie
Irlande 43-13 Angleterre
France 32-21 Pays de Galles

Classement

1 France 4 2 2 0 0 59 20 39
2 Angleterre 4 2 2 0 0 62 27 35
3 Irlande 2 2 1 0 1 36 29 7
4 Ecosse 2 2 1 0 1 41 51 -10
5 Pays de Galles 0 2 0 0 2 18 40 -22
6 Italie 0 2 0 0 2 10 59 -49

Programme de la 4eme journée

Samedi 10 mars 2007
Ecosse 14:30 Irlande
Italie 16:30 Pays de Galles
Dimanche 11 mars 2007
Angleterre 16:00 France

steph t'es pas a jour au classement

Classement

1 . FRANCE 6 3 3 0 0 91 41 50
2 . IRLANDE 4 3 2 0 1 79 42 37
3 . ANGLETERRE 4 3 2 0 1 75 70 5
4 . ITALIE 2 3 1 0 2 47 76 -29
5 . ECOSSE 2 3 1 0 2 58 88 -30
6 . GALLES 0 3 0 0 3 39 72 -33

Exact

Un bel Angleterre / France qui devrait déterminer le vainqueur du tournoi !

VI Nations : Farrell sur la sellette

L’ancien capitaine anglais, Will Carling, a ouvertement demandé le remplacement d’Andy Farrell coupable à ses yeux de ralentir le jeu des trois-quarts. L’ancienne grande star du XII, Andy Farrell, est loin de faire l’unanimité depuis son arrivée dans le XV de la Rose. La dernière charge en date est signée de l’ancien capitaine anglais, Will Carling : «On ne peut pas jouer centre au niveau international sans rythme. On peut avoir des joueurs rapides sur les côtés comme Robinson, Lewsey ou Strettle, ça ne sert à rien s’il n’y a aucun danger venant du centre», a-t-il déclaré à la BBC.

VI Nations : Laporte : «Toujours des enseignements»

Malgré la prestation très moyenne des Barbarians contre l’Argentine (14-28), samedi, Bernard Laporte tire tout de même des enseignements. Interrogé sur le site du BO après le match des Barbarians contre l’Argentine (14-28), samedi, Bernard Laporte livre ses enseignements : «On tire toujours des enseignements d'un match mais il ne faut pas que ce soient des enseignements définitifs. S'entraîner, ce n'est pas jouer et les joueurs qui étaient avec nous ont manqué un petit peu de rythme. Ca, c'est un enseignement. Comme le fait qu'Elvis Vermeulen était le seul dans le coup mais il a joué avec nous, il avait un match au compteur. Tout cela va nous permettre de prendre les bonnes décisions pour les deux derniers matchs du Tournoi contre l'Angleterre et l'Ecosse en se disant : Attention ! C'est bien beau de vouloir tourner et mettre du sang neuf, il faut être physiquement prêt pour ce niveau.»

VI Nations : Fracture tibia-péroné pour Marconnet

Le pilier international du Stade Français, Sylvain Marconnet, s’est fracturé le tibia et le péroné en faisant du ski. Sa saison est d’ores et déjà terminée. Gros coup dur pour le XV de France. Victime d’une chute en faisant du ski, Sylvain Marconnet s’est fracturé le tibia et le péroné. Le pilier international devrait être indisponible pour trois à quatre mois. Sa participation à la Coupe du Monde pourrait être compromise, annoncent ainsi nos confrères de Midi Olympique.

VI Nations : 5 changements chez les Bleus

Bernard Laporte a apporté 5 modifications au groupe de 22 joueurs qui affrontera l’Angleterre dimanche. De Villiers, Papé, Bruno, Chabal et Heymans font leur retour. Fidèle à son roulement, Bernard Laporte a quelque peu modifié le groupe France qui se déplacera à Twickenham dimanche prochain dans le cadre du Tournoi des VI Nations. Le pack de devant a encore une fois été le sujet au plus grand nombre de changements. Pascal Papé, Sébastien Bruno, Sébastien Chabal et Pieter De Villiers, remplacent respectivement Grégory Lamboley, Benoît August, Elvis Vermeulen et Sylvain Marconnet, victime d’une double fracture tibia-péroné. Dans les lignes arrières, Cédric Heymans a été préféré à Aurélien Rougerie.

Le groupe pour l'Angleterre :
Avants :
Ibanez (Wasps/ANG, cap), Bruno (Sale/ANG), Milloud (Bourgoin), Mas (Perpignan), De Villiers (Stade Français), Nallet (Castres), Papé (Castres), Thion (Biarritz), Betsen (Biarritz), Bonnaire (Bourgoin), Harinordoquy (Biarritz), Chabal (Sale/ANG)

Arrières :
Mignoni (Clermont), Yachvili (Biarritz), Skrela (Stade Français), Beauxis (Stade Français), Jauzion (Stade Toulousain), Marty (Perpignan), Heymans (Stade Toulousain), Dominici (Stade Français), Clerc (Stade Toulousain), Poitrenaud (Stade Toulousain)

La France battue

Le XV de France est tombé sur une excellente équipe d’Angleterre, ce dimanche, lors de la 4e journée du Tournoi. Les Britanniques s’imposent logiquement (26-18). La France ne réalisera pas le Grand Chelem. Les Bleus ont perdu leurs illusions contre un XV de la Rose déchaîné ce dimanche à Twickenham (26-18), encaissant deux essais sans en marquer un seul. La victoire finale dans le Tournoi passera par un succès contre l’Ecosse le week-end prochain.

Résultats de la 4e journée :

Ecosse - Irlande 18-19
Italie - Pays de Galles 23-20
Angleterre – France 26-18

Résultats de la 5eme journée

Italie 24-51 Irlande
France 46-19 Ecosse
Pays de Galles 27-18 Angleterre