Natation

Popov encense Thorpe

Alors que l'Australien Ian Thorpe a annoncé qu'il reprenait l'entraînement ce mardi, l'ancien champion olympique russe Alexandre Popov a affirmé que ce dernier pourrait «être encore meilleur qu'avant».

«Il avait besoin d'une coupure, de s'arrêter et de se détendre. Mais je sais qu'il pourrait revenir et il gagnerait. Il est assez bon pour ça. Il a déjà fait tellement. A son âge, il a l'expérience pour affronter n'importe qui, peu importe combien de temps il s'est arrêté» a-t-il poursuivi lors de son passage à Londres pour défendre la candidature de Sochi aux jeux Olympiques d'Hiver de 2014.

«Ca revient vite. Quand vous l'avez vécu, vous savez ce que c'est», a expliqué le Russe alors qu'il s'exprimait avant l'annonce du retour à l'entraînement de l'Australien.Popov, un des nageurs les plus titrés de l'histoire a lui-même effectué un retour gagnant en 2003, plusieurs années après avoir été poignardé par un déséquilibré dans les rues de Moscou en 1996.

Thorpe, quant à lui, n'est pas réapparu en compétition officielle depuis les Jeux Olympiques d'Athènes de 2004, où il avait notamment remporté les titres du 100 mètres et du 200 mètres nage libre.

Thorpe de retour en Australie

La superstar de la natation australienne, Ian Thorpe, sera de retour à la fin du mois en Australie pour s'entraîner sous les ordres de son ancien coach, a indiqué l'entraîneur national de la sélection australienne Alan Thompson.

Le quintuple champion olympique a connu une année trouble, s'entraînant à Los Angeles (Californie), s'éloignant ainsi de l'attention qu'il reçoit d'habitude dans son pays. En août, Thorpe avait indiqué qu'il envisageait même d'arrêter la natation.

Thompson a expliqué que Thorpe était désormais dans de meilleures dispositions et qu'il allait reprendre l'entraînement avec Tracey Menzies dans quelques semaines. Thompson a précisé que le nageur pourrait même participer à une compétition organisée à Canberra le 3 novembre afin de se préparer pour les sélections au Championnat du monde en décembre à Brisbane. La maladie et une main cassée ont gâché son année et Thompson ne s'attend cependant donc pas à ce que Thorpe soit en pleine forme lors des sélections.

L'ancien champion olympique des 50 et 100 m nage libre Alexandre Popov juge que l'Australien pourrait "être encore meilleur qu'avant". "Il va être complètement reposé maintenant, et il pourrait être encore meilleur qu'avant", a déclaré Popov. Popov s'exprimait avant l'annonce officielle du retour de Thorpe. "Il avait besoin d'une coupure, de s'arrêter et de se détendre. Mais je sais qu'il pourrait revenir et il gagnerait. Il est assez bon pour ça. Il a déjà fait tellement. A son âge, il a l'expérience pour affronter n'importe qui, peu importe combien de temps il s'est arrêté", a dit Popov.

Thorpe, 23 ans, a commencé sa carrière très tôt, sélectionné en équipe d'Australie dès 1997. Aux Jeux de Sydney, à 17 ans, il remporte trois médailles d'or (dont le 400 libre en individuel) et deux médailles d'argent. A Athènes, il est champion olympique du 200 et 400, et s'aligne sur le 100, où il est médaillé de bronze. Il n'est plus apparu depuis en compétition officielle.

Ian Thorpe vers la retraite ?

Selon le Sydney Morning Herald, Ian Thorpe pourrait annoncer la fin de sa carrière mardi midi à l’issue d’une conférence de presse. Coup de tonnerre dans le milieu de la natation. Ian Thorpe, quintuple champion olympique, serait sur le point de tirer sa révérence à seulement 24 ans. C’est en tout cas ce qu’annonce le Sydney Morning Herald. Miné par les blessures, la maladie (ndlr : une mononucléose l’a empêché de disputer les Jeux du Commonwealth l’an passé) et le manque de motivation, Thorpe a en tout cas prévu une conférence de presse mardi midi.

Thorpe dit stop

A 24 ans, l’Australien Ian Thorpe a décidé de mettre un terme à sa carrière, contraint par la maladie, et usé mentalement. La natation perd un très grand monsieur.



La gloire fulgurante
On ne verra plus la Torpille dans les bassins ! Pas ceux des Championnats du Monde en 2007 et encore moins ceux des JO de Pékin en 2008. Ian Thorpe a en effet décidé de mettre un terme à sa courte mais fabuleuse carrière. Touché par une mononucléose en début d’année, plus vraiment motivé après avoir glané tout ce qu’il pouvait dans son sport, l’Australien s’en va : «J'ai décidé que je ne disputerai pas les prochains championnats pour les Mondiaux 2007 à Melbourne. J'ai pris une autre décision très difficile, celle d'abandonner ma carrière professionnelle dans la natation.»

Le sacre de Sydney
A 24 ans (il les a eus le 13 octobre dernier), Thorpe restera dans les mémoires comme l’un des plus grands nageurs de l’histoire. Dans un pays fou de natation, l’éclosion de «Thorpedo», allergique au chlore quand il a commencé à nager (!), est pour le moins rapide. En 1997, alors qu’il n’a que 15 ans, il éclate aux yeux de tous lors du Pan Pacific de Fukuoka, où il apparaît pour la première fois avec l’équipe australienne. Le Team Aussie tient alors deux pépites dans sa main avec Thorpe mais aussi Grant Hackett. La lutte entre les deux hommes les poussera à atteindre des sommets. Car trois ans après, aux Jeux Olympiques de Sydney, à domicile, les deux nageurs écrasent la concurrence. Thorpe monte trois fois sur plus haute marche du podium (400m nage libre, 4x100m nage libre, 4x200m nage libre) et passe également autour de son cou deux breloques argentées (200m nage libre, 4x100m 4 nages). Son gabarit hors norme (1m95, 105 kg, 52 de pointure de pied) et son charisme naturel le font entrer dans la légende de la natation et parmi les multimillionnaires du sport.

Duel au sommet à Athènes
Plus que jamais dominateur dans sa discipline, il collectionne la bagatelle de 13 records du monde entre 1999 et 2002 (il en aura 21 en tout) et brille aux Championnats du Monde 2001 avec 6 médailles d’or. C’est toute la natation qui frémit d’ailleurs car en plus de Thorpe et Hackett, les bassins sont également agités par le Néerlandais Pieter van den Hoogenband et l’Américain Michael Phelps. 2004 est donc l’apogée de sa carrière. Thorpe se présente à Athènes pour les Jeux avec la plus grosse concurrence de ces dernières années. Mais le natif de Milperra répond de la plus belle des manières avec une victoire lors du 200m sur ses grands rivaux en 1’44’’71. Il glanera en outre le 400m nage libre, et décrochera l’argent sur 4x200m nage libre et le bronze sur 100m nage libre.

Usé par la compétition
Mais Thorpe en a marre. Lassé de s’entraîner, il décide de s’accorder une année sabbatique en 2005 pour recharger les accus et surtout quitter la ferveur qui entoure chacun de ses déplacements. Epuisé nerveusement, Thorpe se laisse aller et évite soigneusement tout ce qui ressemble de près ou de loin à une piscine. Athènes restera finalement comme sa dernière compétition. Car son retour en 2006 est avorté. Absent des Championnats du Monde au Canada, il est ensuite touché par une mononucléose et connaît diverses blessures. «Ian a été malade mais c’est fini. Il est fatigué de s’entraîner, c’est tout», déclarait son entourage lundi dans les colonnes du Sydney Herald Tribune. Complètement à court de préparation, absent des derniers rassemblements de l’équipe nationale, et même de ses propres séances avec Milt Nelms qui ne l’a vu qu’une fois depuis deux semaines (!), Thorpe est donc contraint de s’abstenir des sélections australiennes pour les prochains mondiaux qui se dérouleront en mars à Melbourne. Privé de cette ultime compétition qui se déroulera devant son public, il préfère donc mettre un terme à sa carrière ce mardi. «On peut nager brasse après brasse en fixant l'arrivée et tout à coup on relève la tête et on se rend compte de ce qui existe autour. C'est ce qui me semble», concède-t-il. Mais l’on devrait tout de même continuer à voir Thorpe dans les médias. Son contrat avec son équipementier ne se termine qu’en 2012, et cet ancien très bon joueur de cricket semble s’être rapproché de l’équipe nationale pour la promouvoir. Les ambitions changent mais la réussite pourrait être la même. «En tant qu’ami, ce qui m’importe, c’est qu’il soit heureux de la décision qu’il a prise», annonce Hackett. C’est tout ce que l’on peut lui souhaiter.

Palmarès
2004
Jeux Olympiques (Athènes) : Médaille d'or aux 400 mètres nage libre, 200 mètres nage libre. médaille d'argent sur le relais 4 x 200 mètres nage libre, médaille de bronze sur le 100 mètres nage libre.

2003
Championnats d'Australie : Médaille d'or aux 100 m nage libre, 200 m nage libre, 400 m nage libre, 200 m 4 nages et au relais 4x200 m nage libre.

Championnats du monde (Barcelone) :
Médaille d'or aux 200 m nage libre, 400 m nage libre et relais 4x200 m nage libre, médaille d'argent au 200 m 4 nages individuelles et médaille de bronze au 100 m nage libre.

2002
Jeux Panpacifiques (Yokohama) : Médaille d'or aux 100 m nage libre, 200 m nage libre, 400 m nage libre, relais 4x100 m nage libre et 4x200 m nage libre.
Jeux du Commonwealth (Manchester) : Médaille d'or aux 100 m nage libre, 200 m nage libre, 400 m nage libre, relais 4x100 m nage libre, 4x200 m nage libre et 4x100 m quatre nages. Médaille d'argent au 100 m dos.

2001
Goodwill Games (Brisbane) : Médaille d'or aux 400 m nage libre, relais 4x100 m quatre nages, relais 4x100 m nage libre et pour la compétition générale masculine. Médaille d'argent au 200 m nage libre.

Championnats du monde (Fukuoka) : Médaille d'or aux 200 m nage libre (RM), 400 m nage libre (RM), 800 m nage libre (RM), relais 4x100 m nage libre, relais 4x200 m nage libre (RM), relais 4x100 m 4 nages.

2000
Jeux Olympiques (Sydney) : Médaille d'or aux 400 m nage libre (RM), relais 4x200 m nage libre, relais 4x100 m nage libre (RM) et médaille d'argent au 200 m nage libre et au relais 4x100 m quatre nages.

1999
Jeux Panpacifiques (Sydney) : Médaille d'or aux 200 m nage libre (RM), 400 m nage libre (RM), relais 4x100 m nage libre et relais 4x200 m nage libre.

1998
Jeux du Commonwealth (Kuala Lumpur) : Médaille d'or aux 200 m nage libre, 400m nage libre, relais 4x100 m nage libre et relais 4x200 m nage libre.

Championnats du monde (Perth) : Médaille d'or au 400 m nage libre et au relais 4x200 m nage libre

1997
Jeux Panpacifiques (Fukuoka) : Médaille d'argent au 400 m nage libre

Helsinki 2006 : Stasiulis en demies

Le Français Benjamin Stasiulis a décroché son billet ce vendredi matin pour les demi-finales du 50m dos lors des championnats d'Europe en petit bassin d'Helsinki. En 24''76, Benjamin Stasilius a décroché le 10e temps des séries, ce qui lui permet d'obtenir sa place en demi-finales du 50 mètres dos aux championnats d'Europe en petit bassin d'Helsinki.

Bousquet, éliminé paradoxal

Alain Bernard et Fabien Gilot ont fermé les portes des demi-finales du 100m nage libre d'Helsinki à leur compatriote Frédérick Bousquet, pourtant 4e temps des séries. Bien que 4e temps des séries, Frédérick Bousquet ne disputera pas les demi-finales puisqu'il termine 3e meilleur Français derrière Alain Bernard (meilleur temps) et Fabien Gilot (3e temps). Et seuls deux nageurs d'une même nationalité sont autorisés à prendre part aux demi-finales. Le recordman de France du 100 mètres nage libre est donc éliminé.

Les Bleues en finale du 50m

Le relais féminin du 4x50m libre s'est qualifié pour la finale des championnats d'Europe de petit bassin à Helsinki. Composé de Shcherba, Metella, Muffat et Couderc, le relais féminin du 4x50m a décroché sa place pour la finale des championnats d'Europe avec le 2e temps, derrière les Allemandes (1'40''02 contre 1'38''84).

La matinée des Français

Voici la liste des Français engagés ce vendredi matin à Helsinki, lors des Championnats d'Europe petit bassin. L'après-midi est consacré aux demi-finales et finales, à partir de 17h30.



HOMMES
100 m nage libre
Alain Bernard : 1er temps des séries en 47"66, qualifié pour les demi-finales
Fabien Gilot : 3e temps des séries en 48"16, qualifié pour les demi-finales
Frédérick Bousquet : 4e temps des séries en 48"40, éliminé
Grégory Mallet : 27e temps des séries en 49"18, éliminé

50 m dos
Benjamin Stasiulis : 10e temps des séries en 24"76, qualifié pour les demi-finales
Simon Dufour : 21e temps des séries en 25"74, éliminé

400 m 4 nages
Pierre Henri : 15e temps des séries en 4'15"40, éliminé
Sébastien Rouault : 18e temps des séries en 4'16"79, éliminé
Anthony Pannier : 21e temps des séries en 4'17"76, éliminé
Guy-Noël Schmitt : 24e temps des séries en 4'21"57, éliminé

FEMMES
200 m brasse
Justine Jaubert : 16e temps des séries en 2'30"32, éliminée
Fanny Babou : 17e temps des séries en 2'30"82, éliminée

100 m 4 nages
Cylia Vabre : 15e temps des séries en 1'03"29, qualifiée pour les demi-finales
Hanna Lorgeril Shcherba : 18e temps des séries en 1'03"49, éliminée

Relais 4x50m nage libre
Malia Metella, Hanna Lorgeril Shcherba, Camille Muffat et Céline Couderc : 2es temps des séries en 1'40"02, qualifiées pour la finale

Helsinki 2006 : Manaudou sans souci sur 400m libre

Laure Manaudou s’est facilement qualifiée pour la finale du 400m nage libre des Championnats d’Europe d’Helsinki. Sacrée sur 800m nage libre et 100m dos vendredi, Laure Manaudou vise une troisième médaille d’or samedi sur 400m nage libre. La Française s’est qualifiée pour la finale en remportant sa série en 4’02’’48. Qualification également de Coralie Balmy.

Le show Manaudou

Laure Manaudou a remporté deux titres européens en petit bassin ce vendredi sur le 800m nage libre et sur le 100m dos. Alena Popchanka a pour sa part pris de l'Argent sur 100m nage libre.

Manaudou évidemment
Sans aucune surprise, Laure Manaudou a décroché le titre européen sur le 800m nage libre, sa première finale de la journée. La nageuse du Canet-en-Roussillon, comme à son habitude, prenait de suite les commandes de la course. La protégée de Philippe Lucas adore ce genre de course, où elle se bat seule contre le chrono. Ce même timing qui la voyait passer en 27’’54 aux 50m, soit plus rapidement que lors de son record du monde de Trieste. Le tempo était d’ailleurs impressionnant. 57’’19 aux 100m, 2’’1 d’avance aux 150m, toujours sur la meilleure marque mondiale. La star de la natation française accélérait encore, avec un passage en 4’01’’18 aux 400m, soit 4’’33 d’avance à mi-course sur son RM. Le record ne pouvait plus lui échapper cette fois. Pourtant, la deuxième partie de course était plus délicate. La Française commençait à pécher dans le bassin finlandais. Son passage aux 600m puis au 700m, où elle ne possédait plus qu’1’’79 d’avance sur son record, le confirmait. Le dernier 100 mètres lui était fatal et finalement, Manaudou échouait à moins d’une seconde de la marque (8’12’’24). La deuxième tricolore de la course, Sophie Hubert, terminait, elle, 6e en 8’24’’49.

Mais Manaudou est une gloutonne, on le sait. Et elle replongeait dans le bassin moins d’une heure plus tard pour le 100m dos. La concurrence s’annonçait cette fois plus rude avec notamment Buschschulte ou Amshennikova. La Française ratait son départ et sa coulée, beaucoup plus courte que celle de ses rivales. Mais cela ne jouait en rien sur son moral. Elle mettait moins de 50 mètres pour revenir sur ses adversaires et les déposait sur la dernière longueur. Ecœurant ! Manaudou signait un remarquable 57’’87, à 12 centièmes seulement du record d’Europe, mais qui lui permet surtout de passer pour la première fois sous les 58 secondes.

Popchanka en argent
Deuxième chrono des demi-finales, Alena Popchanka partait, elle aussi, avec une belle chance de médaille sur la finale du 100m nage libre. Et la native de Gomel, en Biélorussie, ne se ratait pas. Légèrement en retard sur la première moitié de la course, Popchanka accélérait à bon escient. Loin devant, la Néerlandaise Veldhuis s’en allait tranquillement décrocher l’or. Popchanka, à la bagarre avec la Suédoise Lillhage passait finalement devant. Elle signe un remarquable 52’’91 et devient ainsi la première nageuse tricolore à passer sous les 53’’ sur la distance en petit bassin.

La seule demi-déception du côté des filles est venue du relais 4x50m nage libre. Le quatuor Popchanka-Metella-Muffat-Couderc n’a pu monter sur le podium malgré un temps canon et un nouveau record de France de la distance en prime (1’38’’74). La Suède a été sacrée sur cette distance devant les Pays-Bas et l'Allemagne.

Gilot-Bernard, duo de feu
Chez les hommes, le bilan est plus mitigé. Benjamin Stasiulis ne disputera pas la finale du 50m dos. Il a été éliminé en demi-finales, avec seulement le dixième temps (24’’79). La bonne nouvelle est venue des qualifications de Fabien Gilot (47’’66) et Alain Bernard (47’’76), premier et deuxième de leur série sur 100m nage libre. Voilà qui laisse augurer de belles choses pour la finale qui aura lieu samedi.

Podium 800m nage libre :
1. Manaudou (Fra)
2. Ivanenko (Rus)
3. Villaecija (Esp)

Podium 100m dos :
1. Manaudou (Fra)
2. Buschschulte (All)
3. Amshennikova (Ukr)

Podium 100m nage libre :
1. Veldhuis (PB)
2. Popchanka (Fra)
3. Lillhage (Suè)

Manaudou brille encore

Laure Manaudou a battu le record du monde du 400 m nage libre ce samedi lors des Championnats d'Europe en petit bassin d'Helsinki et décroché sa 3e médaille d'or en deux jours. Sébastien Rouault a, lui, terminé 3e du 1500 m.

Record du monde pour Manaudou
Laure Manaudou est décidément insatiable. Déjà victorieuse des titres de championne d’Europe du 800 m nage libre et du 100 m dos, avec un record de France à la clé, vendredi, La Française a encore fait des étincelles dans la piscine d’Helsinki, théâtre des Championnats d’Europe en petit bassin. Sur sa distance de prédilection, le 400 m nage libre, la nageuse du Canet-en-Roussillon a décroché sa 3e médaille d’or en deux jours. Surtout, elle a amélioré son propre record du monde pour le porter à 3'56''09. Comme la veille sur 800, la petite sirène de la natation française est partie très vite avant de coincer un peu sur la fin. Mais contrairement à vendredi, elle a cette fois su conserver un peu d’énergie pour améliorer son record du monde de 70 centièmes.

Du bronze pour Rouault
Cette troisième journée des Championnats d’Europe avait d’ailleurs bien commencé. Quelques minutes avant le show Manaudou, Sébastien Rouault avait en effet apporté une 6e médaille à l’équipe de France sur 1500 m nage libre. Le Français, qui s’entraîne aux Etats-Unis, a fait une course prudente, partant assez doucement pour finir fort. 5e à mi-course, il a finalement décroché la médaille de bronze en pulvérisant au passage le record de France de la distance de Nicolas Rostoucher (14’39’’06). La victoire est revenue au grand favori, le Russe Prilukov. Enfin, Alain Bernard est venu apporter une 8e breloque à la délégation française. Sur 100 m nage libre, le Tricolore a terminé 3e, derrière le favori italien Filippo Magnini et le Suédois Stefan Nystrand.

Baron en finale du 200m dos

Esther Baron s’est qualifiée pour la finale du 200m dos des Championnats d’Europe en petit bassin. Meilleur chrono des séries (2’06’’75), Esther Baron disputera la finale du 200m dos des Championnats d’Europe d’Helsinki, dimanche après-midi.

Gilot continue

Fabien Gilot a obtenu son billet pour la finale du 200m nage libre à Helsinki. 6e temps des séries dimanche matin (1’46’’09), Fabien Gilot défendra les couleurs françaises en finale du 200m nage libre des Championnats d’Europe en petit bassin.

Le relais masculin en finale

La France s’est qualifiée pour la finale du relais 4x50m nage libre masculin. Frédérick Bousquet, Julien Sicot, Davd Maitre et d'Alain Bernard disputeront la finale du 4x50m nage libre dimanche après-midi. Les quatre Français ont signé le deuxième chrono des séries en 1’25’’96.

RF du 100m brasse pour Le Paranthoën

Dimanche à Lyon, Anne-Sophie Le Paranthoën a battu le record de France du 100m brasse en 1’09’’57. Le 100m brasse a un nouveau record de France. En effet, dimanche à Lyon, Anne-Sophie Le Paranthoën a réalisé une marque de 1’09’’57 lors de la 3e et dernière journée de la 2e étape de la Coupe de France 2007.

MELBOURNE (Reuters) - La Française Virginie Dedieu a atteint son paradis en décrochant la médaille d'or de natation synchronisée aux championnats du monde de Melbourne.




Dedieu, qui était sortie de sa retraite pour participer à ces championnats, décroche ainsi son cinquième titre mondial, le troisième consécutif.

La Française, qui avait choisi d'interpréter la cantatrice Maria Callas, a obtenu la note de 99,500 points lors de la finale du solo libre.

La Russe Natalia Ischenko, grande rivale de Dedieu depuis des années, a échoué pour un point et doit se contenter de la médaille d'argent. L'Espagnole Gemma Mengual Civil décroche le bronze.

"C'était un pari avec moi-même", a déclaré Dedieu, citée par le site internet des championnats (www.melbourne2007.com.au).

"Je suis revenue à la compétition en novembre pour défier les meilleures du monde. Mes adversaires sont de plus en plus fortes et cela a été très difficile de les battre. Je suis très fière d'y être parvenue."

le relais 4*100 hommes medaillés de bronze a l instant

pikachu a écrit:

le relais 4*100 hommes medaillés de bronze a l instant

Et Laure Manaudou championne du monde du 400m...

Si quelqu'un peut me donner les résultats du jour de Manaudou (les 2 finales et la demi-finale)...
Merci!

Médaille d'argent sur son 100m dos...

Dernière de la finale du 1500m

Qualifiée pour la finale du 200m avec le 6ème temps (record du monde battu dès les demi-finales !!!)

Phelps qui a explosé tout le monde ce matin...

Bref il y a eu que des records...

Ok d'acc merci.
C'est pas mal du tout, ce n'est pas une machine non plus...
Il faudrait qu'elle aille chercher au moins une troisième médaille sur 800 mètres.

MANAUDOU EN DOS MAJEUR
Par Sophie DORGAN, à Melbourne

Lors de la finale la plus rapide de l'histoire du 100 m dos ponctué par le record du monde de Natalie Coughlin en 59''44, Laure Manaudou décroche une médaille d'argent, un record d'Europe et descend sous la minute (59''87). Elle se qualifie ensuite pour la finale du 200 m.


Deuxième femme sous la barre de la minute

A 19h15, Laure Manaudou se présente à son premier grand rendez-vous de la soirée et elle l'honore avec la manière. Juste après la coulée magique Michael Phelps et son fabuleux record du monde du 200 m en 1'43''86 sous le regard de Ian Thorpe, la Française se prépare pour son premier défi. A sa gauche, Natalie Coughlin peut ôter sa capuche pour saluer le public. La championne olympique du 100 m dos est pressée d'en découdre, son départ et sa première coulée mettent Laure Manaudou à distance. Au 50 m, elle pointe à la deuxième place à 79 centièmes de l'Américaine, mais elle s'accroche, se rapproche, pousse son adversaire au record du monde en 59''44 et devient la deuxième nageuse de l'histoire à descendre sous la minute ! «Je savais que ça allait être une finale assez relevée, je suis contente. Arriver derrière Coughlin, c'est assez impressionnant. (...) Je serais arrivée première, cela aurait changé un peu les choses, mais je suis contente», résume la nouvelle recordwoman d'Europe de la distance. Un record qu'elle avait oublié. Normal, elle a tellement de choses à penser.

Vingt minutes plus tard, Laure Manaudou se présente à son deuxième grand rendez-vous, la finale du 1500 m. L'histoire française ne retiendra que la maturité de la Tricolore. Aux 300 m, elle décide de dérouler pour ne pas griller sa dernière cartouche de la soirée, la demi-finale du 200 m, et termine 8e en 16'42''17. «J'ai préféré laisser faire et réaliser un bon 200 m après. Je ne regrette vraiment pas de l'avoir fait parce que cela m'a permis de récupérer. Cela ne sert à rien de faire un 1500 pour arriver 5e ou 6e», analyse-t-elle après coup. Déjà qu'une deuxième place ne lui convient qu'à moitié, alors une quatrième n'a aucun intérêt. Pendant ce temps, Kate Ziegler part à la conquête de l'or et du record mythique de Janet Evans. L'Américaine finit première à moins d'une seconde (15'53''05) de son illustre aînée qui reste sur les tablettes.


Même son coach lui a glissé un «Bravo».

A peine sortie de l'eau, Laure Manaudou vient chercher sa breloque d'argent. Puis repart en chambre d'appel pour préparer le 200 m. «C'était un petit peu chaud. En m'énervant, j'ai lancé mes lunettes et à la chambre d'appel, je n'avais pas mes lunettes pour le 200, raconte Laure Manaudou. Ce sont des choses qui arrivent.» Mais sa vision de la course ne se trouble pas et elle négocie parfaitement sa demi-finale du 200 m. Elle se classe 4e en battant de nouveau le record de France en 1'57''30 et se qualifie pour la finale. Devant elle, trois bolides se sont déchaînés avec en première ligne, Federica Pelligrini qui fait tomber le record du monde en 1'56''47 ! «Je ne l'avais pas vu parce qu'elle était ligne 6 ou 7, c'est la Polonaise qui m'a aidée à nager plus vite», raconte la marathonienne du 27 mars. Une date à cocher avec quatre records du monde et une championne française qui ose des paris uniques.

Même son coach lui a glissé un «Bravo». Quand on se souvient de son commentaire après le record du monde de son élève à Budapest : «T'as bien nagé». On peut mesurer l'étendue de la performance de Laure Manaudou. «C'est très, très bien. C'était dur mais elle l'a fait, se félicite Philippe Lucas. Au 1500 m, on avait dit que si ça partait et qu'elle n'était pas dans le coup, ça ne servait à rien, elle a donc déroulé aux 300 m. Après c'était chaud pour se qualifier pour le 200. Record de France au 200 m, records de France et d'Europe au 100 dos, c'est une belle journée.» Et pour lui, son élève vient de marquer les esprits.

Elle eput viser une médaille sur 200 mètres nage libre.
Il lui restera aussi le 800 mètres sur lequel elle doit aller chercher une médaille.
Et enfin, en relai, la France a aussi de bonnes chances il me semble.

pistol a écrit:

Elle eput viser une médaille sur 200 mètres nage libre.
Il lui restera aussi le 800 mètres sur lequel elle doit aller chercher une médaille.
Et enfin, en relai, la France a aussi de bonnes chances il me semble.

je pense pas qu'elle ramène quelque chose sur 200m...

manolito06 a écrit:

pistol a écrit:

Elle eput viser une médaille sur 200 mètres nage libre.
Il lui restera aussi le 800 mètres sur lequel elle doit aller chercher une médaille.
Et enfin, en relai, la France a aussi de bonnes chances il me semble.

je pense pas qu'elle ramène quelque chose sur 200m...

Ca va être juste...

http://www.eurosport.fr/natation/


Elle a gagné et battu le reccord du monde

Sans dopage, c'est ça qui est formidable...

Steph a écrit:

Sans dopage, c'est ça qui est formidable...

L’imbroglio Ian Thorpe

L’Equipe révèle dans son édition de samedi que Ian Thorpe aurait subi un contrôle antidopage positif en mai 2006. Classé sans suite par sa Fédération, le dossier, très complexe, de l'ancien nageur australien va être rouvert par la Fédération internationale de natation.

Un contrôle positif en 2006
L’affaire pourrait faire grand bruit en Australie. Au pays de la natation reine, en pleine semaine des Championnats du Monde à Melbourne, l’enfant chéri de tout un peuple, l’icône nationale de la natation australienne, Ian Thorpe, fraîchement retiré des bassins, se retrouve au centre d’un scandale de dopage. L’affaire est révélée ce samedi par L’Equipe. Selon le quotidien sportif français, le nageur australien aurait été contrôlé positif en mai 2006, soit cinq mois après sa dernière course et six mois avant l’annonce de sa retraite en novembre. Les analyses d’urines réalisées à cette époque auraient révélé des niveaux anormalement élevés de testostérone et d’hormone lutéinisante (LH) dans l’organisme du quintuple champion olympique. Alors que le ratio testostérone/épitestostérone varie entre 1 et 2 pour un homme de type caucasien, le laboratoire australien qui a effectué les analyses sur les échantillons de Ian Thorpe a trouvé un rapport supérieur à 4, seuil au-delà duquel on peut suspecter une pratique dopante, c’est à dire une prise de testostérone exogène, sans pour autant pouvoir être catégorique. Quant à la LH, une hormone qui donne l’ordre au cerveau d’activer la production de testostérone endogène, le dosage retrouvé dans l’organisme du champion australien serait là aussi supérieur à la norme.

Pas de preuves formelles
Après enquête approfondie, la Fédération australienne n’est pas parvenue à démontrer par A+B la prise de testostérone exogène et, comme il n’existe par ailleurs aucun moyen pour prouver la prise de LH par un sportif, avait donc décidé de classer le dossier. Mais aujourd’hui, la Fédération internationale de natation (FINA) conteste ce classement sans suite de l’affaire et, comme l’y autorisent les règles du Code mondial antidopage, fait appel de cette décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ce dernier devrait statuer sur le cas Ian Thorpe vers la mi-avril après avoir reçu les conclusions des deux parties (Fédération australienne et FINA). En fonction des éléments contenus dans le dossier, le Tribunal devrait ensuite rendre son verdict. Qui pourrait bien être un non-lieu si jamais les preuves de la culpabilité de Thorpe ne sont pas suffisantes, ce qui pour l’heure semble le cas puisque les niveaux anormalement élevés de testostérone et de LH retrouvés dans ses urines laissent planer le doute sur une prise de produits dopants mais ne peuvent l’avérer formellement. En attendant, les responsables de la Fédération internationale et de son homologue australienne, présents en masse à Melbourne, devraient se réunir ce samedi pour discuter de cette affaire. Chantre de la lutte antidopage durant toute sa carrière, il avait même vertement critiqué la politique de la FINA en ce domaine (pas de contrôle sanguin pendant les Championnats du Monde !), Thorpe, cinq fois champion olympique, onze fois champion du monde et tombeur de 23 records du monde, risque cependant désormais de traîner une réputation dont il aura bien du mal à se défaire, même s’il était finalement blanchi.

Chpts Monde : Manaudou en argent

Laure Manaudou a dû se contenter d’une médaille d’argent sur le 800m nage libre samedi. En tête à 25 mètres de l’arrivée, Laure Manaudou n’a pas pu contenir le retour de l'Américaine Kate Ziegler qui s’est imposée sur le fil face à la Française sur le 800m nage libre des Championnats du Monde de Melbourne. Auteur du nouveau record d’Europe en 8’18’’80, Manaudou remporte sa 5e médaille en Australie.

Podium du 800m nage libre
1. Ziegler (EU) 8’18’’52
2. Manaudou (Fra) 8’18’’80
3. Peirsol (EU) 8’26’’41

Manaudou-Lucas, le divorce ?

Laure Manaudou aurait décidé de quitter Philippe Lucas pour aller s’entraîner en Italie et ainsi se rapprocher de son fiancé. La presse italienne évoque même un contrat de six ans. Un pari risqué à un peu plus d’un an des JO de Pékin…



Une volonté de rejoindre Luca Marin
La rumeur courait depuis quelques semaines. Elle serait désormais presque officielle. Laure Manaudou aurait décidé de se séparer de son entraîneur, Philippe Lucas, et de quitter le club de Canet-en-Roussillon. C’est ce qu’affirme L’Equipe, confirmant ainsi une information diffusée dans Stade 2 dimanche qui faisait état de relations tendues entre la nageuse et son coach. Selon l’émission dominicale, la recordwoman du monde du 400 m libre souhaiterait se rapprocher de son fiancé, le nageur italien Luca Marin, qui s’entraîne à Turin. Samedi, à l’occasion du meeting en petit bassin de Mondovi, qui marquait la rentrée de la championne française, le président du club de LaPresse, où s’entraîne Marin, avait affirmé qu’il ne souhaitait absolument pas faire venir Manaudou chez lui. Et la multiple championne du monde tricolore avait également rejeté cette éventualité. «Je ne changerai rien d’ici aux Jeux Olympiques de Pékin. Bien entendu que ça me plairait de faire quelques entraînements ou stages en Italie auprès de Luca. Mais ce n’est pas moi qui décide, C’est Philippe», déclarait-elle dimanche dans les colonnes de L’Equipe.

Un contrat de 6 ans
Visiblement, la donne aurait changé depuis lors. Victime d’un malaise après sa course et hospitalisée quelques heures samedi soir dans une clinique de la région turinoise, Laure Manaudou avait ensuite participé sans problème au repas de gala organisé en marge du meeting en compagnie de son fiancé. Est-ce à cette occasion qu’elle se serait laissée convaincre de ce changement de cap ? Ou bien avait-elle déjà pris sa décision et n’attendait-elle plus que le moment de l’annoncer ? Les prochaines heures, et les déclarations de Manaudou et de Lucas, qui ne manqueront pas de venir, devraient apporter des réponses à ces questions.

Ce lundi, La Stampa a déjà apporté quelques précisions. Le quotidien turinois assure que la nageuse française s’apprête à signer un contrat de six ans avec le club «La Presse», tout en conservant ses propres sponsors. Le coût de l’opération avoisinerait la modique somme de 400 000 euros ! Même l’obstacle dû à sa nationalité l’obligeant à ne participer qu’à des meetings interclubs ne semble pas avoir freiné les ardeurs de la championne. Marco Durante, le président de la «La Presse» aurait même proposé au club du Canet-en-Roussillon que Manaudou y reste licenciée tout en s’entraînant à Turin. En tout état de cause, à un an des Jeux Olympiques de Pékin, Laure Manaudou tenterait un pari risqué. Aura-t-elle les moyens de le gagner sans l’entraîneur qui l’a porté au plus haut niveau ?

Manaudou sera surveillée de près

Dans les colonnes de L’Indépendant, Claude Fauquet, le directeur technique national, a annoncé qu’il se rendra à Turin mardi pour rencontrer les dirigeants italiens. «Il ne faut pas faire n’importe quoi. Je me rends à Rome avec Francis Luyce, le président de la Fédération Française, rencontrer le président de la fédération italienne. Et l’après midi, nous irons voir les responsables du club de Turin et Laure pour établir des stratégies de suivi et d'échanges. Notre rôle est de la suivre si elle le souhaite, et même d'ailleurs si elle ne le souhaite pas. Il y a des règles importantes qui existent sur le suivi médical. Il y a l'obligation d'être vigilant et j'enverrai régulièrement un entraîneur national sur place». Avant d’ajouter : «Depuis le début, je pense que la meilleure solution pour préparer les Jeux de Pékin était de continuer sur ce qui a bien fonctionné, selon le principe on ne change pas une équipe qui gagne. Et jusqu'à maintenant on faisait confiance à Philippe (Lucas). Mais je suis dans le pragmatisme. Une situation se pose à nous, essayons de la régler le plus intelligemment possible».

qu'elle fasse ce qu'elle veut.....

Un beau plateau

A un an des Jeux Olympiques de Pékin, les meilleurs athlètes de la planète se retrouvent à Paris pour disputer l’Open EDF de natation. Laure Manaudou et Alain Bernard, les stars de l’équipe de France, seront de la fête.



Manaudou au rendez-vous
Pour la première édition de l’Open EDF de natation, qui se déroule du jeudi 2 août au dimanche 5 août à Paris, sur le site de la Croix-Catelan, pas moins de 300 nageurs seront présents. Et pas des moindres… Chef de file de la délégation française, Laure Manaudou a accepté l’invitation. Après avoir dominé les derniers Championnats de France de Saint-Raphaël (sept titres dont cinq individuels et une médaille de bronze), la star de la natation devra faire face à une sérieuse concurrence. L’ex-protégée de Philippe Lucas s’alignera sur 100 mètres dos. Vice-championne du monde en titre et championne d’Europe sur la distance, elle retrouvera notamment les Allemandes Antje Buschschulte, vice-championne du monde en 2005 et d’Europe en 2006, et Janine Pietsch, médaillée de bronze lors des Championnats d’Europe 2006. Le 50 mètres nage libre sera l’autre course à suivre chez les femmes. On y retrouvera Malia Metella, argentée aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004, la Suédoise Therese Alshammar, vice-championne du monde à Melbourne, et la Britannique Britta Steffen, championne d’Europe en titre.

Un 100 mètres masculin de rêve
Mais l’épreuve phare de l’Open, sera sans contestation possible le 100 mètres nage libre masculin. Sur les plots de départ s’aligneront pratiquement tous les meilleurs sprinters de la planète. Champions du monde 2007 ex-aequo, l’Italien Filippo Magnini et le Canadien Brent Hayden se mesureront à Alain Bernard, nageur le plus rapide de l’année et deuxième performeur mondial sur le double-longueur de bassin depuis le 25 juin dernier à l’occasion des Championnats de France de Saint-Raphaël (48’’12). Le Suédois Stefan Nystrand sera également de la partie. Meilleur dossiste mondial, Aaron Peirsol devrait également enthousiasmer le public de la capitale. L’Américain s’alignera à la fois sur le 100 et le 200 mètres dos. Ses principaux concurrents seront l’Autrichien Markus Rogan, double-médaillé d’argent à Athènes, et le Russe Arkady Vyatchanin, champion d’Europe 2006 sur les deux distances.

Natation - Laure Manaudou virée !

Information L'Equipe : Marco Durante, patron de LaPresse, a annoncé que Laure Manaudou ne «fait plus partie du club» de natation italien qu'elle avait rejoint en mai dernier après sa rupture violente avec Philippe Lucas. «J'ai appelé Laure ce matin pour lui dire», confie Durante, qui assure ne pas avoir supporté le comportement de la championne olympique, notamment sa distance avec l'équipe de France et Paolo Penso, son coach, durant l'Open de Paris. «Elle part en vacances, ajoute Durante, si à son retour elle a compris et s'excuse auprès de Paolo Penso et de l'équipe de France, elle pourra revenir. Mais il n'y a qu'une chance sur un million que Laure comprenne et qu'elle revienne...»

Des tensions étaient apparues ce week-end à La Croix Catelan entre Manaudou et Penso et le divorce semblait inéluctable. La triple championne du monde, dont l'entourage devrait s'expliquer sur la situation dans la journée, part en vacances aujourd'hui pour trois semaines. A un an des Jeux, elle n'a plus d'entraîneur.

Quel avenir pour Manaudou ?



La saga Manaudou devrait toucher à sa fin ce lundi, après la réunion à laquelle prendront part la championne olympique, son père et son avocat. De retour d'un voyage de deux semaines aux Maldives avec son compagnon Luca Marin, la Française va maintenant devoir prendre une décision, qui s'avérera cruciale pour l'année à venir.

Il sera principalement question de l'avenir immédiat de la nageuse de 21 ans, qui n'a toujours pas de réelle structure d'entraînement à moins d'un an des Jeux Olympiques de Pékin.

Ce qui est sûr, déjà, c'est que Manaudou passera le mois de septembre à s'entraîner sous la houlette de son frère Nicolas, dans le bassin du club familial d'Ambérieu-en-Bugey. La Fédération française de natation, peu encline à laisser sa championne sans ressources, supervisera de plus ou moins près l'évolution de Manaudou, tout en assurant son suivi médical, en lui offrant des services au niveau de la préparation physique et en dépêchant des entraîneurs nationaux sur place pour donner un coup de main à l'inexpérimenté Nicolas.

Mais là où la réunion d'aujourd'hui sera intéressante à suivre, c'est de savoir qu'en sera-t-il après le mois de septembre? Manaudou restera-t-elle à Ambrieu? Sera-t-elle prête à retourner en Italie? Ou bien, impossible n'est pas français, retrouvera-t-elle Phillipe Lucas, pour une nouvelle collaboration fructueuse?

La balle est dans le camp de la championne française, qui attaque les douze mois peut-être les plus importants de sa carrière.

Manaudou réclame 200 000 à 600 000 euros

L’hebdomadaire Tribune de Lyon révèle dans son édition de jeudi les conditions financières demandées par Laure Manaudou pour éventuellement s’installer à Lyon. Selon l’hebdomadaire lyonnais, Laure Manaudou et son entourage seraient en contact avec la mairie de Lyon pour permettre à la nageuse de s’entraîner dans la cité des Gaules. Mais celle-ci réclamerait entre 200 000 et 600 000 euros pour le rachat de la licence et la mise en place de structures adéquates.

Manaudou sait tout faire

Pour sa découverte du 200m dos dans une grande compétition, Laure Manaudou a remporté la médaille d’or avec un nouveau record de France à la clé. Hugues Duboscq a, lui, obtenu l’argent sur 100m brasse.



Réticente à se lancer dans le 200m dos lors d’une grande compétition, Laure Manaudou ne doit pas regretter le choix de son entraîneur, Lionel Horter. La championne olympique avouait même ces derniers jours commencer à prendre du plaisir sur cette distance. Une joie de courir qui s’était retranscrite mardi par un record de France en 2’09’’23. Un temps déjà obsolète. La néo-Mulhousienne a survolé ce mercredi la finale en reléguant sa poursuivante la plus proche, la Russe Anastasia Zueva, à plus d’une seconde (+1’’60). Mais ce qui est encore plus fort, c’est le temps de la Française. Manaudou a couvert les 200m en 2’07’’99. Un record de France explosé qui pourrait en appeler d’autres tant il s’approche de la référence mondiale de l’Américaine Kirsty Coventry (2’06’’39). Laure Manaudou frappe ainsi un très grand coup dès le débuts des Championnats d’Europe et pourrait se préparer à un vrai festin une fois qu’elle retrouvera ses courses fétiches. Hugues Duboscq naviguait, lui, entre joie légitime d’avoir conquis une médaille et sentiment d’inachevé.

Duboscq touche de l’argent
Deuxième temps des demi-finales du 100m brasse derrière Alexander Dale Oen, le Français a reproduit ce schéma en finale mais l’or était à portée de main. Duboscq terminait ainsi à deux malheureux centièmes du Norvégien qui complétait son bonheur par le record d’Europe ravi au Russe Roman Sludnov (59’’76 contre 59’’94). Pour se consoler, Duboscq pourra savourer, lui aussi, un record. Il a abaissé, avec un temps de 59’’78, sa propre marque nationale qui datait du 24 juillet 2005 à Montréal (1’00’’05). Une belle consolation. Aurore Mongel et Sophie De Ronchi en étaient, elles, au stade des demi-finales avec une réussite égale. Sur 100m nage libre, Mongel a assuré sa qualification pour deux dixièmes avec la 8e place de ces demies (55’’39) remportées par la Néerlandaise Marleen Veldhuis (53’’67). De Ronchi a connu une fin d’après-midi similaire. Sur 100m brasse, la Tricolore a signé le 8e temps des demi-finales en 1’09’’52 mais ses espoirs de podium sont minces. Au contraire d’Amaury Leveaux. Loin du compte en finale du 50m papillon (8e), le Français peut rêver d’une breloque sur 200m nage libre avec le troisième temps des demies (1’47’’89) à 32 centièmes de l’Allemand Paul Biedermann.