Ligue 1

Pts J G N P + - Diff
1 Lyon 16 6 5 1 0 15 5 10
2 Marseille 13 5 4 1 0 10 1 9
3 Toulouse 11 6 3 2 1 9 7 2
4 Le Mans 11 6 3 2 1 9 8 1
5 Lille 10 6 3 1 2 11 6 5
6 Nancy 10 5 3 1 1 7 4 3
7 St-Etienne 10 5 3 1 1 9 7 2
8 Bordeaux 9 5 3 0 2 7 7 0
9 Sochaux 8 5 2 2 1 8 7 1
10 Lorient 8 6 2 2 2 9 9 0
11 Valenciennes 8 6 2 2 2 7 8 -1
12 Lens 7 5 2 1 2 7 8 -1
13 Troyes 5 6 1 2 3 6 8 -2
14 Auxerre 5 5 1 2 2 4 7 -3
15 Monaco 4 5 1 1 3 5 7 -2
16 Paris SG 4 5 1 1 3 6 9 -3
17 Rennes 4 5 1 1 3 5 9 -4
18 Sedan 3 6 0 3 3 6 10 -4
19 Nantes 3 6 0 3 3 5 10 -5
20 Nice 1 6 0 1 5 4 12 -8

Match capital dès samedi prochain !!!!

Tu m'étonnes !

Début de Monaco (14) - PSG (15) arbitré par monsieur Lanoix...
Egalement :
Nancy (4) - Rennes (16)
Saint-Etienne (5) - Auxerre (13)
Sochaux (8) - Lens (11)

St Etienne 1 / Auxerre 0
Pénalty transformé par Ilan à la 7'.

Sochaux 0 / Lens 1
Dindane 9'.

Monaco 1 / PSG 0
Kallon 32'.
Sur le centre amenant le but le ballon était sorti...

Monaco 1 / PSG 1
Rozehnal 41'.

St Etienne 2 / Auxerre 1

Sochaux 0 / Lens 2
Keita 52'.

Monaco 1 / PSG 2
Hellebuick 54'.

Sochaux 0 / Lens 3

St Etienne 2 / Auxerre 2
Akalé 73'.

Nancy 0 - 0 Rennes
Saint-Etienne 2 - 3 Auxerre
Sochaux 0 - 3 Lens
Monaco 1 - 2 Paris-SG

21h00 Marseille - Bordeaux

Equipe Pts J. G. N. P. p. c. Diff.

1 Lyon 16 6 5 1 0 15 5 10
2 Marseille 13 5 4 1 0 10 1 9
3 Nancy 11 6 3 2 1 7 4 3
4 Toulouse 11 6 3 2 1 9 7 2
5 Le Mans 11 6 3 2 1 9 8 1
6 Lille 10 6 3 1 2 11 6 5
7 Lens 10 6 3 1 2 10 8 2
8 Saint-Etienne 10 6 3 1 2 11 10 1
9 Bordeaux 9 5 3 0 2 7 7 0
10 Lorient 8 6 2 2 2 9 9 0
11 Valenciennes 8 6 2 2 2 7 8 -1
12 Sochaux 8 6 2 2 2 8 10 -2
13 Auxerre 8 6 2 2 2 7 9 -2
14 Paris-SG 7 6 2 1 3 8 10 -2
15 Troyes 5 6 1 2 3 6 8 -2
16 Rennes 5 6 1 2 3 5 9 -4
17 Monaco 4 6 1 1 4 6 9 -3
18 Sedan 3 6 0 3 3 6 10 -4
19 Nantes 3 6 0 3 3 5 10 -5
20 Nice 1 6 0 1 5 4 12 -8

Premiere foie cette saison que je vois le classement

Tu rates pas grand chose...

Marseille 0 / Bordeaux 0
Score à la mi temps.

Steph a écrit:

Equipe Pts J. G. N. P. p. c. Diff.

1 Lyon 16 6 5 1 0 15 5 10
2 Marseille 13 5 4 1 0 10 1 9
3 Nancy 11 6 3 2 1 7 4 3
4 Toulouse 11 6 3 2 1 9 7 2
5 Le Mans 11 6 3 2 1 9 8 1
6 Lille 10 6 3 1 2 11 6 5
7 Lens 10 6 3 1 2 10 8 2
8 Saint-Etienne 10 6 3 1 2 11 10 1
9 Bordeaux 9 5 3 0 2 7 7 0
10 Lorient 8 6 2 2 2 9 9 0
11 Valenciennes 8 6 2 2 2 7 8 -1
12 Sochaux 8 6 2 2 2 8 10 -2
13 Auxerre 8 6 2 2 2 7 9 -2
14 Paris-SG 7 6 2 1 3 8 10 -2
15 Troyes 5 6 1 2 3 6 8 -2
16 Rennes 5 6 1 2 3 5 9 -4
17 Monaco 4 6 1 1 4 6 9 -3
18 Sedan 3 6 0 3 3 6 10 -4
19 Nantes 3 6 0 3 3 5 10 -5
20 Nice 1 6 0 1 5 4 12 -8

Vu sous cet angle, on est vraiment dans la merde

Marseille 1 / Bordeaux 0
Pagis 49'.

Marseille 2 / Bordeaux 0
Taiwo 54'.
But qui aurait du être refusé pour une faute de Cana...

Steph a écrit:

Marseille 2 / Bordeaux 0
Taiwo 54'.
But qui aurait du être refusé pour une faute de Cana...

...bis ?

Marseille 2 / Bordeaux 1
Chamak (sp) 63' sur pénalty.
Péno plutot "limite"...

Victoire finale de Marseille face à Bordeaux 2/0.

1 Lyon 16 6 5 1 0 15 5 10
2 Marseille 16 6 5 1 0 12 2 10
3 Nancy 11 6 3 2 1 7 4 3
4 Toulouse 11 6 3 2 1 9 7 2
5 Le Mans 11 6 3 2 1 9 8 1
6 Lille 10 6 3 1 2 11 6 5
7 Lens 10 6 3 1 2 10 8 2
8 St-Etienne 10 6 3 1 2 11 10 1
9 Bordeaux 9 6 3 0 3 8 9 -1
10 Lorient 8 6 2 2 2 9 9 0
11 Valenciennes 8 6 2 2 2 7 8 -1
12 Sochaux 8 6 2 2 2 8 10 -2
13 Auxerre 8 6 2 2 2 7 9 -2
14 Paris SG 7 6 2 1 3 8 10 -2
15 Troyes 5 6 1 2 3 6 8 -2
16 Rennes 5 6 1 2 3 5 9 -4
17 Monaco 4 6 1 1 4 6 9 -3
18 Sedan 3 6 0 3 3 6 10 -4
19 Nantes 3 6 0 3 3 5 10 -5
20 Nice 1 6 0 1 5 4 12 -8

Lacombe: le PSG, c'est "Claudia Schiffer"

L'entraîneur du Paris SG, Guy Lacombe, est revenu sur les questions d'arbitrage, osant une comparaison inédite, estimant que le club parisien était pour le football français, ce que le mannequin allemand Claudia Schiffer était à la firme l'Oréal.

"A Sochaux (où deux penalties avaient été sifflés contre Mario Yepes, ndlr), on a été victime de l'image que possède Paris dans le football français. Le Paris SG, c'est Claudia Schiffer pour L'Oréal", a ironiquement déclaré Guy Lacombe au lendemain de la première victoire du Paris SG à l'extérieur cette saison à Monaco (2-1).

Guy Lacombe a utilisé cette métaphore après avoir évoqué plusieurs actions litigieuses lors du match à Monaco: "on aurait pu bénéficier de deux ou trois penalties. J'aurais aimé qu'on le souligne. C'était très difficile à voir. Mais justement parce que c'est hyper difficile, comment se fait-il (que l'arbitre) à Sochaux (ait) vu ce que, dans la majorité des autres matches, (les arbitres) ne voient pas?".

Guy Lacombe a affirmé que Paris, 14e de L1, "était dans le vrai" après la victoire dimanche à Monaco, la deuxième de la saison, mais surtout la première à l'extérieur en championnat depuis la prise en main du club par le technicien. "J'attends confirmation à partir de mercredi (face à Lorient en Coupe de la Ligue) et samedi (contre Nancy en championnat), et ainsi de suite, a-t-il tempéré. Il faut rééditer ce genre de match."

L'entraîneur parisien a également affirmé qu'il n'y avait "pas de polémique avec Vikash (Dhorasoo)", qu'il a écarté du groupe pour la Coupe de l'UEFA jeudi dernier face à Derry (0-0) et contre Monaco. L'ancien international a joué avec la CFA ce week-end. "Vikash est un bon joueur, a-t-il assuré. Soixante minutes en CFA, c'est mieux qu'un entraînement. Il n'y a pas de polémique avec Vikash. Ça ne lui arrivera pas qu'à lui. Je ne vois pas pourquoi, à l'étranger, on considère cela comme tout à fait légitime et normal et, qu'en France, on ne puisse pas le faire. Je le répète, jouer en CFA n'est pas une punition."

La bourse va s’ouvrir aux clubs français

Le quotidien Les Echos affirme qu’un projet de loi autorisant les clubs français à entrer en bourse sera présenté par Jean-François Lamour au prochain Conseil des ministres.

L’interdiction de clubs français d’être coté en bourse devrait être levée dans les prochaines semaines. C’est en tous cas ce qu’affirme le quotidien économique Les Echos. Jean-François Lamour , le ministre de la Jeunesse et des Sports, devrait présenter un projet de loi en ce sens jeudi au Conseil des ministres

Où va Nantes ? Relégable en Ligue 1, éliminé dès le premier tour de la Coupe de la Ligue, Nantes s’enfonce jour après jour dans la crise. Jusqu’à quand ? George Eo remplace en tous cas Serge Le Dizet au poste d'entraîneur.

Par Guillaume Serres

De mal en pis
Pas une seule victoire en match officiel depuis le début de saison, 10 buts encaissés en Ligue 1, une défaite sans gloire dès le premier tour de la Coupe de la Ligue contre Toulouse (0-2), et toujours aucune réaction. Le FC Nantes Atlantique s’enfonce petit à petit vers les profondeurs, dans un puits sans fin. «On touche le fond», notait Loïc Guillon mardi soir dans les couloirs de la Beaujoire. Pas sûr. Car le programme annoncé des Canaris pourrait encore plus les envoyer six pieds sous terre. Réception de Marseille en fin de semaine, puis déplacement à Auxerre ensuite, rien de vraiment évident quand Dame Chance a décidé de tourner de l’œil. Mais le plus inquiétant est surtout le manque de révolte dans les troupes jaunes et vertes. La «qualité» de jeu démontré contre les Hauts-Garonnais a frôlé le néant. Les Suaudeau, Denoueix et autres grands anciens de la Jonelière ont dû avoir mal aux tripes pour les leurs au vu de la prestation du soir. Car ce n’est pas Toulouse qui a gagné le match, mais plutôt Nantes qui l’a perdu. Deux fois, les Canaris ont offert les buts.

Sur la frappe de Bergougnoux, d’abord repoussée tant bien que mal par Stojkovic, mais parfaitement suivie par Akpa Akpro, alors qu’aucun Nantais ne bougeait. Puis sur un centre de ce même Bergougnoux pour la tête du petit Bonnet, bien plus prompt à sauter que Cubilier pour catapulter le ballon à bon escient. Bref, deux symboles de la dynamique négative dans laquelle le club de Loire Atlantique est actuellement plongé. D’autant qu’aucune réaction digne de ce nom n’est apparue après. «Nantes sombre» pour Le Monde, «Toulouse enfonce un peu plus Nantes» pour Ouest-France, idem pour Le Figaro, les titres de la presse ce mercredi sont pour le moins clairs. Et pourtant, rien ne semble bouger dans l’état major. Seul Serge Le Dizet, le premier visé, s’accorde pour dire «qu’il faut toujours espérer ce déclic et avoir l'espoir d'inverser la vapeur. On n'y arrive pas, c'est frustrant. Mais il ne faut pas lâcher. Il faudra autre chose pour repartir sur de nouvelles bases.» Le Dizet n'aura pas le temps de changer les choses puisqu'il a été démis de ses fonctions ce mercredi matin. «Nous avons atteint la côte d’alerte, il fallait créer un électrochoc. Je ne pensais pas en arriver là et c’est une décision extrêmement difficile à prendre car j’apprécie et l’homme et l’entraîneur mais très franchement nous étions dans l’impasse, cela ne pouvait plus durer», a déclaré le président Roussillon lors de l'annonce.

Le recrutement en question ?
Les diverses recrues n’ont pas emmené dans leur bagage l’état d’esprit souhaité pour remplacer les tauliers qu’étaient Landreau et Toulalan. Cubilier est le symbole de la défense qui prend l’eau, Stojkovic fait preuve d’une trop grande jeunesse surtout à son poste, Boukhari n’est que l’ombre de lui-même. Seul Wilhelmsson semble à peu près au niveau. Nantes n’a presque jamais autant flambé sur le marché des transferts que cette année, mais une fois de plus, le FCNA a peut-être encore pris la mauvaise direction dans ses choix. Mais tout cela serait aussi vite oublier que personne n’a finalement la carrure pour sauver le club. Heurtebis, rentré à Valenciennes pour redynamiser la défense, a commis une bévue qui a coûté le point du match nul à son équipe. Cetto tarde à confirmer son potentiel, Guillon n’a peut-être pas l’étoffe d’un capitaine alors que le bateau tangue plus que jamais. Et le divorce avec les supporters est clairement consommé dans les travées de la Beaujoire. Nantes coule. Jusqu’à quand ? C’est là toute la question…

Eo prend le pouvoir
C'est donc George Eo qui va prendre le pouvoir. Ancien joueur du club à la fin des années 60 puis adjoint depuis 1987, Eo connaît évidemment le club comme sa poche. «Nous avons privilégié cette solution parce qu’elle est la plus naturelle et la plus directement opérationnelle : il connaît le club parfaitement, les joueurs et leurs potentiels respectifs, il est apprécié du groupe sportif. Je lui ai demandé de travailler en liaison étroite avec Japhet N’Doram qui lui apportera son regard précieux», précise Roussillon. La mission du nouvel entraîneur ne s'annonce en tous cas pas simple.

Programme 7eme journée

samedi 23 septembre 2006
Lyon (1) - Lille (6)
Paris-SG (14) - Nancy (3)
Toulouse (4) - Lorient (10)
Le Mans (5) - Sochaux (12)
Rennes (16) - Saint-Etienne (8)
Bordeaux (9) - Troyes (15)
Nice (20) - Valenciennes (11)
Auxerre (13) - Sedan (18)

dimanche 24 septembre 2006
Lens (7) - Monaco (17)
Nantes (19) - Marseille (2)

Commission de discipline

Le Manceau Stéphane Sessegnon, expulsé le week-end dernier à Sedan, a été suspendu par la Commission de discipline de la Ligue jusqu’au 2 novembre. Lourde sanction également pour Julien Faubert et Rod Fanni, suspendus trois et deux matches.

Lourde sanction contre Stéphane Sessegnon. La Commission de discipline de la Ligue, réunie ce jeudi, a en effet suspendu le milieu de terrain manceau, expulsé le week-end dernier à Sedan pour un tacle violent, jusqu’au 2 novembre prochain. Julien Faubert, expulsé pour un coup de coude sur Wilson Oruma lors de OM-Bordeaux, écope, lui, de trois matches de suspension ferme et le Niçois Rod Fanni de deux. Enfin, le PSG et l’OM écopent de lourdes amendes pour usage d’engins pyrotechniques dans les tribunes : 50 000 euros pour Paris lors de PSG-OM, 20 000 euros pour l’OM pour OM-Bordeaux.

Sedan-Le Mans, expulsion de Stéphane Sessegnon :
Sessegnon (Le Mans) suspendu à dater de ce jour jusqu'au jeudi 2 novembre 2006 inclus.

Trois matches ferme :
Faubert (Bordeaux)

Deux matches ferme :
Fanni (Nice)

Un match ferme :
Br. Cheyrou (Rennes), Mansaré (Toulouse), Ribéry (Marseille), Jeunechamp (Rennes), Z. Camara (Saint-Etienne), Mignot (Auxerre), Dindane (Lens)

Commission de discipline

Amendes
Paris SG-Marseille du 10.09.06
Usage d'engins pyrotechniques et lancement d'objets : 50.000 € d'amende à Paris SG

Marseille-Bordeaux du 17.09.06
Usage d'engins pyrotechniques : 20.000 € d'amende à Marseille

Monaco-Paris SG du 17.09.06
Usage d'engins pyrotechniques : 1000 € d'amende à Monaco, 1000 € d'amende à Paris SG

PSG: Sans Rothen ni Dhorasoo face à Nancy

Guy Lacombe, l'entraîneur du PSG, a communiqué, vendredi, la liste des joueurs convoqués pour affronter l'AS Nancy-Lorraine, samedi au Parc des Princes pour le compte de la 7e journée de ligue 1. Dans le groupe parisien ne figurent ni Jérôme Rothen, toujours blessé au genou droit, ni Vikash Dhorasoo, expédié une nouvelle fois en CFA.

Auxerre, l'effet Pedretti

Recruté fin août par une AJ Auxerre victime alors d'un sérieux retard à l'allumage, Benoît Pedretti fait depuis figure d'homme providentiel en Bourgogne où, depuis l'intégration de l'ancien Lyonnais, on a enregistré quatre victoires en quatre matches. Et si Auxerre, passé aujourd'hui de la dix-huitième à la treizième place avant la réception de Sedan samedi, pour le compte de la 7e journée de L1, en s'attachant les services du milieu de terrain international, avait trouvé le déclic attendu ?



"Je le connais bien. Même s'il ne jouait pas à Lyon, je savais qu'il n'avait rien perdu de ses qualités." Jean Fernandez, l'entraîneur de l'AJ Auxerre, boit du petit lait. Et ça le change lui qui, après un début de saison sur la pointe des pieds, pas loin de lui rappeler ses débuts plus que laborieux la saison dernière à la tête de l'OM, avait de quoi trouver au Chablis une sérieuse pointe d'amertume. L'ancien technicien marseillais, en recrutant Benoît Pedretti à la veille de la clôture du marché des transferts, a eu la main chaude.

Débarqué en Bourgogne fin août, avec le souci de se relancer après deux saisons d'errance entre l'OM et Lyon, où il avait fini par perdre son statut d'incontestable titulaire, Pedretti répond non seulement aux attentes de ses nouveaux dirigeants mais les débuts du milieu de terrain international dépassent de loin leurs espérances. Pedretti, c'est l'homme providentiel ou presque. L'ancien Olympien avait trouvé un club dans le doute, dix-huitième de Ligue 1 et sans la moindre victoire après quatre journées. Trois semaines plus tard et Auxerre revit avec une série parfaite de quatre victoires de rang. De là à attribuer le seul mérite de cette embellie à celui qu'il lança dans le grand bain de l'élite à Sochaux, il y a un pas que Jean Fernandez, trop attaché aux vertus du collectif, ne franchira pas. Mais la coïncidence est trop troublante pour ne pas être remarquée...

Pedretti: "Je me suis bien adapté..."

"Il a beaucoup d'ambition", commente Fernandez à propos d'un Pedretti qu'il connaît sur le bout des doigts. "Il est doté d'une bonne technique et jouit d'un bon sens tactique. Pedretti est bon dans la récupération et possède une bonne qualité de passe. Il répond parfaitement à nos attentes et je pense que ce n'est pas un hasard si nous avons gagné trois matchs avec lui." Lancé sous ses nouvelles couleurs dès la réception de Monaco, à l'Abbé-Deschamps, où l'AJA reste sur une lourde claque (0-3) face à l'OM, Pedretti, une grosse semaine de présence au club, contribue à la première victoire (2-1) de ses nouvelles couleurs. Avant d'enchaîner à Zagreb, où Auxerre s'impose (2-1) grâce notamment à une passe décisive de l'intéressé sur le but de la victoire de Niculae.
La suite est du même tonneau, à Saint-Etienne, où l'AJA, une nouvelle fois menée au score, renverse la situation, preuve d'un nouvel état d'esprit, pour décrocher un succès historique (3-2) dans le Chaudron. Victoire toujours, la dernière en date, mercredi, à l'Abbé-Deschamps, où Pedretti, une nouvelle fois titulaire, et ses troupes, évoluent sans éclat mais s'imposent (2-0) en Coupe de la Ligue face à Strasbourg.

Sacré bilan qui valide la prédiction de Fernandez au sujet de Pedretti: "Lui et Benoît Cheyrou vont endosser le rôle de leaders dans le vestiaire et sur le terrain. Cela nous manquait après le départ de Violeau et Lachuer." Un vide à combler que Pedretti, à l'aise comme un poisson dans l'eau en Bourgogne, alors qu'il sortait de deux saisons où il était apparu sans repères et incapable de dépasser son rôle de doublure, remplit tout entier grâce à un volume de jeu et un statut de leader retrouvés. "Je me suis bien adapté dans un groupe composé de bons joueurs", appréciait cette semaine l'ancien Sochalien dans les colonnes du Journal de Saône-et-Loire. "J'apporte peut-être une petite touche technique supplémentaire, surtout à l'extérieur où l'on avait tendance à balancer. Il faut que l'on joue au football, que l'on pose le ballon et que nous nous fassions plaisir."

Des idées, de l'envie à revendre pour celui qui n'a plus été appelé en équipe de France depuis... 2004 mais certainement pas d'amertume à l'égard de ses anciennes couleurs, sous lesquelles, s'il est conscient de ne pas avoir su trouver la clé, il s'est aussi enrichi d'une expérience dont il entend aujourd'hui bien faire profiter l'AJA, sorte de FC Sochaux recomposé pour l'ancien Doubiste: "J'ai quelques années en Ligue 1, l'an dernier j'ai connu la Ligue des Champions, j'ai vécu dans un groupe qui a beaucoup gagné et qui avait une culture de la gagne et de la remise en question, expliquait-il à son arrivée sur le site du club. Ce sont des choses à transmettre, l'AJA en a besoin. Il y a beaucoup de qualité au niveau des joueurs, simplement peut-être qu'au niveau de l'état d'esprit il y a des choses qui ont un peu cloché en début de saison. Je vais essayer d'apporter un plus et cette culture de la gagne. On m'a pris pour mes qualités de joueurs mais aussi pour guider le groupe. Il y a beaucoup de jeunes de qualité, il faut les aider, leur permettre de prendre confiance pour encore progresser." A 25 ans, Pedretti a déjà tant vécu...

Le Rocher fissuré

L'AS Monaco va mal, très mal. Son entraîneur, Laszlo Bölöni ne dit autre chose après la quatrième défaite de la saison, encaissée à domicile face au PSG, dimanche, pour le compte de la 6e journée (1-2). Fantomatiques en seconde période, les coéquipiers de Gaël Givet ont été dépassés par le collectif parisien. Résultat, après un exercice 2005-2006 décevant, l'ASM traîne à nouveau sa peine en fin de classement. La formation princière doit donc sérieusement rectifier le tir. Car il y a déjà urgence.



Voilà un an, quasiment jour pour jour, la défaite monégasque concédée à Louis-II face au Stade Rennais d'un certain Laszlo Bölöni (0-2), contraignait Didier Deschamps à jeter l'éponge. Après sept journées disputées, l'actuel technicien de la Juventus Turin quittait alors un club perdu au quinzième rang de L1, à déjà dix points du leader lyonnais. Un an plus tard, rien n'a changé ou si peu sur le Rocher. Fransesco Guidolin, qui a retrouvé avec succès la Serie A et Palerme, a échoué en Principauté. Bölöni, pourtant attendu comme l'homme du renouveau à son arrivée cet été, ne connaît pas, pour l'heure, d'avantage de réussite. C'est le moins que l'on puisse dire.

Avec une seule victoire au compteur, arrachée dans la douleur face au promu sedanais contre trois défaites et déjà sept buts encaissés, l'ASM n'avait pas le droit à l'erreur, dimanche, contre le PSG, un autre cador moribond. Las, après une entame séduisante ponctuée par l'ouverture logique du score de Kallon (33e), le collectif monégasque s'est délité. N'en demandant pas tant, les Parisiens ont alors pu profiter des largesses asémistes pour empocher les trois points de la victoire. "C'est très, très inquiétant", résumera en conférence de presse un Laszlo Bölöni au bord de l'explosion.

Bölöni: "On va énormément souffrir"

Car l'argument d'un effectif profondément remanié à l'intersaison et qui tarde à trouver ses marques n'a plus cours dans les arcanes monégasques. Même si face au PSG, cinq joueurs débarqués récemment, en comptant le revenant Kallon, étaient présents sur la pelouse au coup d'envoi, le coach roumain dénonce surtout une démission de ses troupes: "Monaco ne peut pas l'emporter sur son seul nom. Pour gagner, il faut que nous nous impliquions davantage. Le football, c'est la capacité à répéter les efforts." Et des efforts, les Rouge et Blanc en ont été plutôt avares lors de leurs dernières sorties. En tout cas, ils n'ont jamais réussi à livrer un match abouti 90 minutes durant. Contre le PSG, seules les 40 premières ont été satisfaisantes. L'égalisation de Rozenhal (42e) a fait craquer le verni. Le but d'Hellebuyck moins de dix minutes après le retour des vestiaires a définitivement sonné le glas des espoirs locaux (54e). Et sérieusement plombé les ardeurs monégasques.

Flirtant avec la zone rouge avant un périlleux déplacement à Lens, l'ASM se situe en effet loin de tout espoir européen. Une disette qui contraint Bölöni à muscler ses méthodes: "Aujourd'hui, je change mes plans, déclare-t-il face aux journalistes. On va énormément souffrir pour s'en sortir et l'objectif c'est qu'on y parvienne d'une manière ou d'une autre." Ses joueurs sont donc prévenus, une révolte est attendue rapidement du côté de la Turbie. A défaut, la direction monégasque pourrait sévir. "Aucun changement spectaculaire" n'est encore d'actualité a toutefois tenu à tempérer le président Pastor. Un président qui, voilà un an, tenait peu ou prou le même discours.

Steph a écrit:

Commission de discipline

Le Manceau Stéphane Sessegnon, expulsé le week-end dernier à Sedan, a été suspendu par la Commission de discipline de la Ligue jusqu’au 2 novembre. Lourde sanction également pour Julien Faubert et Rod Fanni, suspendus trois et deux matches.

Lourde sanction contre Stéphane Sessegnon. La Commission de discipline de la Ligue, réunie ce jeudi, a en effet suspendu le milieu de terrain manceau, expulsé le week-end dernier à Sedan pour un tacle violent, jusqu’au 2 novembre prochain. Julien Faubert, expulsé pour un coup de coude sur Wilson Oruma lors de OM-Bordeaux, écope, lui, de trois matches de suspension ferme et le Niçois Rod Fanni de deux. Enfin, le PSG et l’OM écopent de lourdes amendes pour usage d’engins pyrotechniques dans les tribunes : 50 000 euros pour Paris lors de PSG-OM, 20 000 euros pour l’OM pour OM-Bordeaux.

Sedan-Le Mans, expulsion de Stéphane Sessegnon :
Sessegnon (Le Mans) suspendu à dater de ce jour jusqu'au jeudi 2 novembre 2006 inclus.

Trois matches ferme :
Faubert (Bordeaux)

Deux matches ferme :
Fanni (Nice)

Un match ferme :
Br. Cheyrou (Rennes), Mansaré (Toulouse), Ribéry (Marseille), Jeunechamp (Rennes), Z. Camara (Saint-Etienne), Mignot (Auxerre), Dindane (Lens)

Nice: Fanni finalement suspendu

Quelques heures après l'appel interjeté vendredi par l'OGC Nice sur la suspension de deux matches décidée à l'encontre du défenseur Rod Fanni, la LFP a déjà rendu son verdict. L'instance a confirmé la sanction contre le Niçois qui ne pourra donc pas jouer contre Valenciennes, samedi. Il est remplacé dans le groupe azuréen par Onyekachi Apam.

2 matchs pour fanni

Ouais...

PSG : Dhorasoo : Lacombe «a menti»

Feuilleton Dhorasoo, suite. Ecarté une nouvelle fois du groupe parisien pour la réception de Troyes, samedi, le milieu de terrain international donne sa propre version des faits samedi dans la presse. Il accuse. «Je suis arrivé mardi à l'entraînement et le coach m'a dit : "t'es blessé, tu ne t'entraînes pas", raconte Vikash Dhorasoo. Il a menti puisque le médecin m'avait jugé apte.» Le rapport de force se poursuit : «Quoi qu'il arrive, j'irai jusqu'au bout de mon contrat.»

«C'était lui ou moi»
Mardi, l'épisode ne s'était pas arrêté là : «Je suis allé sur le terrain. Mais là l'entraîneur est parti, refusant de diriger l'entraînement en ma présence. (...) Pour que le groupe puisse préparer le match contre Lorient (en Coupe de la Ligue), j'ai finalement accepté de quitter le terrain. (...) Péter les plombs et abandonner son équipe en prenant en otage le groupe, c'est étrange. C'était lui ou moi.»

Guy Lacombe a effectivement changé de discours durant la semaine. Affirmant tout d'abord que Dhorasoo souffrait d'un problème à un mollet, il était revenu ensuite sur sa version. En revanche, l'entraîneur parisien reste constant sur un point : Vikash Dhorasso a, selon lui, «des choses à comprendre.» «Je ne vois pas pourquoi j'écarterais Vikash du groupe», expliquait l'ancien coach de Cannes avant la victoire sur Lorient mercredi (3-1), qui suivait un autre succès à Monaco (2-1).

«J'ai besoin qu'on me soutienne»
Explication possible donnée par Dhorasoo lui-même samedi : «Avant le déplacement à Monaco (dimanche 16), il m'a dit qu'il me sortait du groupe parce que j'étais arrivé en retard à un entraînement avec la CFA». Mais la CFA ne correspond pas à l'état d'esprit de Dhorasoo : «A Milan, chaque dimanche, il y avait dix internationaux non retenus, je n'ai jamais vu un mec aller en équipe réserve».

En tout cas, le moral de Dhorasoo est touché. Mais le joueur se veut dur au mal : «J'ai vécu des moments durs dans ma carrière, je me suis toujours relevé et je vais encore me relever de cette humiliation.» Le mot est laché. «Moi, je veux juste qu'on me fasse confiance. Au delà de ça, on ne me laisse rien passer. Je n'ai pas besoin qu'on me punisse, j'ai besoin qu'on me soutienne.» «J'ai l'habitude de prendre des coups mais, cette fois, ca m'a fait vraiment mal», a-t-il conclu.