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Moto GP : Barros le plus rapide à Phillip Island

Alex Barros a créé la surprise à Phillip Island en signant le meilleur chrono de la journée d’essais Moto GP. Après Suzuki et Yamaha à Sepang, c’est au tour de Ducati Parmac D'Antin de truster le haut des feuilles de classement Moto GP. Le team satellite de la firme italienne a brillé par l’intermédiaire du vétéran Alex Barros. En 1’30’’60, le Brésilien a soufflé le meilleur temps à Marco Melandri (Honda) et Loris Capirossi (Ducati), crédités du même temps (à 0’’10). La séance d’essais a été interrompue en raison de la pluie en milieu d’après-midi. De nouveaux essais sont programmés mercredi et jeudi. A noter que les écuries Yamaha et Kawasaki ont décidé de ne pas part aux essais australiens.

Le classement des essais de Phillip Island
1. Barros - Pramac d'Antin Ducati - 1'30.60s
2. Melandri - Gresini Honda - 1'30.70s
3. Capirossi - Ducati Marlboro Team - 1'30.70
4. Hayden - Repsol Honda Team - 1'31.18
5. Pedrosa - Repsol Honda - 1'31.29
6. Stoner - Ducati Marlboro Team - 1'31.40
7. Hofmann - D'Antin Ducati - 1'31.50
8. Checa - LCR Honda - 1'31.80
9. Hopkins - Rizla Suzuki - 1'31.80
10. Roberts Jr - Team Roberts Honda - 1'31.90
11. Elias - Gresini Honda - 1'32.00
12. Vermeulen - Rizla Suzuki - 1'32.00
13. Nakano - Konica Minolta Honda - 1'32.23

Moto GP : Barros encore meilleur temps à Phillip Island

Alex Barros sur Ducati a réussi le meilleur temps de la deuxième journée d’essais Moto GP sur le circuit de Phillip Island. Déjà meilleur chrono la veille, Alex Barros s’est de nouveau posté en haut des feuilles de classement ce mercredi sur la piste de Phillip Island. Le pilote de l’équipe Pramac d’Antin a tourné en 1’30’’01, soit 0’’24 d’avance sur Loris Capirossi (Ducati) et son coéquipier Casey Stoner (à 0’’38). John Hopkins, brillant à Sepang la semaine passée, semble un peu plus en difficulté. L’Australien a signé le dernier temps en 1’31’’65.

Le classement des essais de Phillip Island
1. Barros - Pramac d'Antin - 1'30.01
2. Capirossi - Ducati MotoGP - 1'30.34
3. Stoner- Ducati MotoGP- 1'30.39
4. Pedrosa - Repsol Honda - 1'30.45
5. Hofmann - Pramac d'Antin - 1'30.60
6. Hayden - Repsol Honda - 1'30.61
7. Melandri - Gresini Honda - 1'30.74
8. Checa - Honda LCR - 1'30.84
9. Vermeulen - Rizla Suzuki - 1'31.19
10. Nakano - Konica Minolta - 1'31.35
11. Roberts JR - Team Roberts - 1'31.55
12. Hopkins - Rizla Suzuki - 1'31.65

Rossi prolonge jusqu’en 2008

L’Italien Valentino Rossi a prolongé son contrat avec Yamaha jusqu’en 2008. Yamaha a annoncé jeudi la prolongation du contrat de Valentino Rossi jusqu’à la fin de l’année 2008. Le quintuple champion du monde, qui aura 28 ans ce mois-ci, a gagné deux titres et 25 Grands Prix en trois ans de collaboration avec le team japonais.

Moto GP : Edwards encore le plus rapide

Colin Edwards sur Yamaha a réalisé le meilleur chrono de la dernière journée des essais de Sepang devant son coéquipier Valentino Rossi. Colin Edwards a signé le meilleur temps de la session d’essais de Sepang. Sur la Yamaha, l’Américain a tourné en 2’00’’248 devant Valentino Rossi (2’00’’793) et Randy de Puniet (2’02’’071). Les essais privés de l’intersaison sont désormais terminés. Toutes les écuries de Moto GP se retrouveront aux essais officiels IRTA à Jerez à la fin du mois.

Le classement des essais de Sepang
1. Edwards – Yamaha Racing – 2'00''248 – 46 tours
2. Rossi – Yamaha Racing – 2'00''793 – 43 tours
3. De Puniet – Kawasaki Racing – 2'02''071 – 63 tours
4. Jacque – Kawasaki Racing – 2'02''607 – 55 tours
5. Tamada – Yamaha Tech3 – 2'03''380 – 35 tours
6. Guintoli – Yamaha Tech3 – 2'04''636 – 35 tours
7. Pitt – Ilmor GP – 2'07''373

Moto GP : De Puniet : «De plus en plus régulier»

Randy De Puniet était satisfait des essais réalisés à Sepang depuis trois jours avec le team Kawasaki. «Nous avons eu trois bonnes journées. Mes chronos sont devenus de plus en plus réguliers au fil des simulations de course, et j'en suis très content. C'est grâce aux petits changements que nous avons apportés aux réglages de la moto, mais aussi au fait que j'ai légèrement modifié mon style de pilotage pour tirer le maximum de la machine. Maintenant, après deux bonnes séances d'essais à Sepang, je suis impatient de piloter la moto au Qatar et à Jerez», a confié le pilote tricolore de l’équipe nippone.

Moto GP : Jacque : «Je serai prêt pour la première course»

Moins performant que son coéquipier Randy de Puniet chez Kawasaki, Olivier Jacque restait toutefois confiant sur la suite de la saison. «Ce furent des essais assez fatigants. Nous avons fait quelques simulations de course pour évaluer la fiabilité de la moto et c'est toujours assez rude physiquement par cette chaleur. Même si ce fut difficile, je suis très content des résultats obtenus. Je comprends mieux les réglages de la moto et les effets que peuvent avoir les modifications de set-up sur la performance générale. Je me sens de mieux en mieux sur la moto et ça se voit dans l'évolution de mes chronos, mais j'ai encore de la marge. Je ne suis pas encore au maximum parce que je me réhabitue à l'idée d'être pilote de course après plusieurs années au poste de pilote de développement. Je sais de quoi je suis capable et je sais que je serai prêt pour la première course», a confié le pilote Kawasaki à l’issue de la dernière journée des essais de Sepang.

je profite de ce topic car j'arrive pas à trouver les caratéristiques de la nsr 500

Je cherche, mais je ne trouve pas non plus...

Moto GP

Tests officiels à Jerez actuellement en direct sur Eurosport.

Moto GP : Rossi le plus rapide à Jerez

Valentino Rossi a dominé la première séance des essais de Jerez ce dimanche dans la matinée. Sur la Yamaha, Valentino Rossi s’est montré le plus rapide à Jerez avec un chrono de 1’39’’363. L'Italien a devancé son coéquipier Colin Edwards et l'Australien Casey Stoner. Une séance retardée par le brouillard dimanche matin au cours de laquelle Randy de Puniet a signé le 12e temps et Olivier Jacque le 17e. La deuxième séance de la journée se déroulera en début d’après-midi.

Le classement des essais :
1. Rossi Yamaha 1:39.363
2. Edwards Yamaha 1:39.799
3. Stoner Ducati Marlboro 1:40.011
4. Capirossi Ducati Marlboro 1:40.125
5. Hayden Repsol Honda 1:40.315
6. Vermeulen Rizla Suzuki 1:40.615
7. Nakano Konica Honda 1:40.723
8. Pedrosa Repsol Honda 1:41.001
9. Checa LCR Honda 1:41.290
10. Melandri Gresini Honda 1:41.520
11. Elias Gresini Honda 1:41.549
12. De Puniet Kawasaki 1:41.713
13. Barros Pramac d'Antin 1:41.770
14. Hofmann Pramac d'Antin 1:41.787
15. Roberts Jr. Team Roberts 1:41.818
16. Tamada Dunlop Yamaha 1:42.682
17. Jacque Kawasaki 1:42.707
18. Akiyoshi Rizla Suzuki 1:42.779
19. Pitt Ilmor 1:43.111
20. McWilliams Ilmor 1:43.246
21. Guintoli Dunlop Yamaha 1:43.309
22. Ito Ducati Marlboro 1:43.325
23. Guareschi Ducati Marlboro 1:44.811

Moto GP : Rossi termine en beauté à Jerez

Valentino Rossi a signé le meilleur temps de l’ultime journée d’essais officiels à Jerez de la Frontera devant Daniel Pedrosa. Randy De Puniet prend la 5e place. Comme dans la matinée, Valentino Rossi s’est montré le plus rapide sur le tracé de Jerez de la Frontera. L’Italien, qui a battu le record de la piste en 1’38’’394 devant Dani Pedrosa (à 138’’527), et Colin Edwards (à 0’’906), gagne le cabriolet BMW promis au meilleur temps. Randy de Puniet signe un très prometteur 5e temps sur la Kawasaki.

Le classement des essais de Jerez :
1. Rossi Yamaha 1:38.394
2. Pedrosa Honda 1:38.527 + 0.133
3. Edwards Yamaha 1:39.300 + 0.906
4. Hayden Honda 1:39.556 + 1.162
5. De Puniet Kawasaki 1:39.832 + 1.438
6. Stoner Ducati 1:39.873 + 1.479
7. Capirossi Ducati 1:39.887 + 1.493
8. Vermeulen Suzuki 1:40.043 + 1.649
9. Roberts Jr KR2I2V 1:40.083 + 1.689
10. Checa Honda 1:40.100 + 1.706
11. Elias Honda 1:40.202 + 1.808
12. Nakano Honda 1:40.242 + 1.848
13. Tamada Yamaha 1:40.307 + 1.913
14. Melandri Honda 1:40.396 + 2.002
15. Jacque Kawasaki 1:40.551 + 2.157
16. Hofmann Ducati 1:40.681 + 2.287
17. Barros Ducati 1:41.038 + 2.644
18. Akiyoshi Suzuki 1:41.805 + 3.411
19. Guintoli Yamaha 1:42.215 + 3.821
20. Guareschi Ducati 1:43.008 + 4.614
21. Pitt Ilmor X3 1:43.026 + 4.632
22. Ito Ducati 1:43.073 + 4.679

Moto Gp : Victoire de Stoner

Casey Stoner a remporté, à 21 ans, son premier Grand Prix en catégorie reine en s'imposant au Qatar, samedi. L'Australien, vice-champion du monde 2005 en 250cc, a créé la sensation en dominant nettement Valentino Rossi et Dani Pedrosa, les deux plus sérieux candidats au titre mondial en fin de saison. Mais après ces débuts fracassants dans le premier Grand Prix de la saison, et à dix-sept courses du Graal, Stoner s'est lui aussi placé dans la course.

«Il fallait choisir le bon pneu arrière. Ensuite, tout a marché à la perfection et j'ai été le plus rapide», a sobrement commenté Casey Stoner. Valentino Rossi, voulait surtout retenir le positif après une course où il a pourtant tout tenté pour dépasser l'Australien. «Après un warm-up décevant (10e), on a fait du bon boulot et on a choisi les bons pneus, a-t-il dit. La Yamaha a bien marché, j'ai fait un bon départ. J'ai tout tenté pour battre Casey (Stoner), mais il n'y avait pas moyen. Il a parfaitement piloté et sa moto était plus rapide. Mais c'est un bon début de saison pour moi.»

Pour son retour en MotoGP, Olivier Jacque a pris une belle 12e place. Sylvain Guintoli s'est classé 15e, tandis que Randy De Puniet a chuté.

Grand Prix du Qatar (à Losail)

> Vainqueur MotoGP : Casey Stoner (AUS/Ducati)
> Vainqueur 250cc : Jorge Lorenzo (ESP/Aprilia)
> Vainqueur 125cc : Hector Faubel (ESP/Aprilia)

25 mars : GP d'Espagne à Jerez de la Frontera
22 avril : GP de Turquie à Istanbul
6 mai : GP de Chine à Shanghai
20 mai : GP de France au Mans
3 juin : GP d'Italie à Mugello
10 juin : GP de Catalogne à Barcelone
24 juin : GP de Grande-Bretagne à Donington Park
Samedi 30 juin : GP des Pays-Bas à Assen
15 juillet : GP d'Allemagne au Sachsenring
22 juillet (uniquement pour les MotoGP) : GP des Etats-Unis à Laguna Seca (Californie)
19 août : GP de la République tchèque à Brno
2 septembre : GP de Saint-Marin à Misano
16 septembre : GP du Portugal à Estoril
23 septembre : GP du Japon à Motegi
14 octobre : GP d'Australie à Phillip Island
21 octobre : GP de Malaisie à Sepang
4 novembre : GP de Valence (Espagne)

Moto GP :Rossi sur son terrain

Après le coup de Stoner lors du premier Grand Prix au Qatar il y a 15 jours, la deuxième course, disputée ce week-end à Jerez devrait réserver un duel étincelant entre le jeune Australien, vainqueur de son premier GP à 21 ans, et l'Italien Valentino Rossi, qui n'a pas vraiment apprécié de se faire souffler la vedette.

Néanmoins, le circuit espagnol est l'un des terrains de jeu favori du septuple champion du monde, qui s'est déjà imposé là-bas à six reprises, sur cinq motos différentes, et quatre fois en Moto GP (2001, 2002, 2003 et 2005). «C'est l'un de mes circuits favoris, j'y ai fait quelques belles courses et c'est toujours la fête, il y a une ambiance fantastique», résume ainsi Rossi, qui avait d'ailleurs réalisé le meilleur temps de la séance d'essais de pré-saison le mois dernier.

Techniquement parlant, Jerez devrait mieux convenir à la Yamaha équipée de pneus Michelin de Rossi qu'à la Ducati chaussée en Bridgestone de Stoner, qui avait réalisé un festival en terre qatari, avec notamment 15 km/h de plus en vitesse de pointe. «Il nous manque encore un peu de puissance mais on travaille dur. Ca ne devrait pas être un gros problème ici car c'est un circuit très différent», explique ainsi l'Italien.

Au-delà de la revanche de Rossi, plusieurs autres pilotes auront leur mot à dire en Espagne, notamment Nicky Hayden, champion en titre qui a dû se contenter d'une pâle huitième place au Qatar. «Mon résultat était décevant, mais le Championnat est long et je veux vraiment me remettre dans le coup à Jerez, annonce l'Américain. J'aime cette piste, il y a quelques virages très serrés et les lignes droites ne sont pas le paramètre le plus important. Il faut trouver le bon rythme pour faire un bon temps au tour. Et la passion des fans est incroyable». A domicile, les Espagnols Dani Pedrosa, Carlos Checa et Toni Elias seront aussi à surveiller de près.

ce qu'il y a de positif en moto, c'est que tout le monde posssede le meme moteur ou presque.
tous les moteurs sont des 800cc

alos qu'en F1 ce n'est pas le cas.

Et si Biaggi revenait ?

Max Biaggi pourrait effectuer son retour en Moto GP dès la saison prochaine au sein de l’équipe Alstare Suzuki qui délaisserait le Superbike pour la catégorie reine.



Après une saison sabbatique l’an passé, Max Biaggi n’a pas tardé à faire parler de lui dans le championnat WSBK. En plus d'avoir parfaitement débuté dans la discipline avec le team Asltare Suzuki en occupant la deuxième place du championnat après trois rendez-vous, le Transalpin a alimenté bien malgré lui les rumeurs d’un possible retour en Moto GP.

Conflit italo-nippon
Bien malgré lui car le pilote transalpin pourrait bénéficier d’un concours de circonstances heureux pour effectuer un sensationnel come back en 800cc. Francis Batta, le patron de «Mad Max» à la tête de l’équipe Alstare Suzuki, a fait part de son mécontentement concernant le prochain règlement technique du WSBK. Le dirigeant belge s’insurge contre la possibilité qu’aurait Ducati de pouvoir rouler avec une moto bi-cylindres 1200cc alors que les deux roues nippons devraient se contenter de leurs configurations actuelles, à savoir des 1000cc quatre cylindres. Pour le moment, les négociations sont dans l’impasse. Ducati reste en position de force car sans la marque italienne, le championnat perdrait une grande partie de son intérêt. Mais Francis Batta menace déjà dans la Gazzetta dello Sport : «Le problème est politique. Dans ces conditions, je ne courrai pas dans le Superbike et je ne suis pas le seul à penser cela.»

Le gros coup de bluff ?
Alors que faire ? Alstare Suzuki, l’une des plus grosses écuries du WSBK envisage tout simplement de ligrer vers la Moto GP : «Les contrats que nous avons se termineront en 2008. Nous pourrions monter en Moto GP, pourquoi pas avec Max Biaggi. A mes yeux, il est plus fort que John Hopkins et Chris Vermeulen (ndlr : les pilotes actuels de l’équipe Rizla Suzuki)», explique Francis Batta. L’avertissement est à prendre très au sérieux car avec Corona, l’équipe de Max Biaggi dispose d’un soutien financier de grosse envergure, omniprésent en Superbike. Sur le plan technique en revanche, le pari s'annonce bien plus périlleux. La manœuvre médiatique du dirigeant pourrait aussi consister à faire pression sur les organisateurs du championnat. Reste que l’hypothèse de voir de nouveau Biaggi se frotter à Rossi en 2008 au sein d’une discipline qui lui a poliment fait comprendre qu’elle ne voulait plus de lui fin 2005, est plutôt alléchante.

Motivé comme Rossi

Jamais en réussite en Turquie par le passé, Valentino Rossi a vaincu en partie le signe indien en décrochant la pole devant son coéquipier Colin Edwards, samedi à Istanbul. Un temps à la lutte avec l’Italien, Randy de Puniet s’élancera de la 8e place.



Un doublé Yamaha
Parti à la faute dans les premiers hectomètres de course, Valentino Rossi avait terminé au pied du podium à Istanbul Park la saison passée. En 2005 déjà, le Dottore n’avait pu contester la suprématie de Marco Melandri, double vainqueur en titre sur les bords du Bosphore, et avait dû se contenter de la deuxième place derrière son compatriote. Arrivé en Turquie le couteau entre les dents cette semaine, le septuple champion du monde toutes catégories confondues a bien l’intention de remporter dimanche cette épreuve qui lui a toujours échappé. Une mission qu’il a parfaitement débuté en s’adjugeant la pole position samedi devant son coéquipier chez Yamaha Colin Edwards et l’Espagnol Daniel Pedrosa (Honda).

De Puniet à la bagarre
Discret lors de la première séance d’essais libres jeudi (14e place), Rossi était monté en puissance vendredi (4e) puis samedi matin (2e) avant d’attaquer donc en début d’après-midi.
Meilleur temps après le premier quart d’heure de la séance, le vainqueur du Grand Prix d’Espagne voyait Randy de Puniet lui passer devant avec plus d’une demi-seconde d’avance (0’’595). A l’aise au guidon d’une Kawasaki qui a bien progressé depuis Jerez, le Français gardait le commandement pendant 20 minutes avant de laisser Rossi, Pedrosa puis Edwards lui passer devant. A l’attaque, Rossi claquait un nouveau chrono référence deux tours plus tard (1’52’’795), loin cependant du temps de Sete Gibernau établi en 2005 sur ce circuit favorable aux gros cubes (1’52’’334). En tête après le premier temps intermédiaire, Pedrosa tentait le tout pour le tout dans son dernier tour. Mais gêné par John Hopkins, l’Espagnol devait finalement se contenter de la 3e place (1’52’’971) derrière Edwards, auteur d’une ultime boucle canon (1’52’’944), mais devant Casey Stoner qui n’a pas vraiment profité de la vitesse de pointe de sa Ducati (1’53’’375). En difficulté depuis le début de la saison, Nicky Hayden, champion du monde en titre, s’élancera de la 6e place, deux rangs devant Randy de Puniet finalement 8e. Ishiro Yoda, le directeur de Kawasaki peut être satisfait puisque Olivier Jacque, 11e, s'est également plutôt bien débrouillé.

Grille de départ du GP de Turquie :
1. Rossi (Ita, Yamaha) 1’52’’795
2. Edwards (EU, Yamaha) 1’52’’944
3. Pedrosa (Esp, Honda) 1’52’’971
4. Stoner (Aus, Ducati) 153’’375
5. Capirossi (Ita, Ducati) 1’53’’559
6. Hayden (EU, Honda) 1’53’’613
7. Hopkins (EU, Suzuki) 1’53’’637
8. De Puniet (Fra, Kawasaki) 1’53’’706
9. Vermeulen (Aus, Suzuki) 1’53’’771
10. Elias (Esp, Honda) 1’53’’835
11. Jacque (Fra, Kawasaki) 1’53’’847
12. Nakano (Jap, Honda) 1’53’’988
13. Barros (Bré, Pramac d'Antin) 1’54’’082
14. Melandri (Ita, Honda) 1’54’’143
15. Tamada (Jap, Yamaha) 1’54’’206
16. Checa (Esp, Honda) 1’54’’221
17. Hofmann (All, Pramac d'Antin) 1’54’’421
18. Roberts (EU, Roberts) 1’54’’527
19. Guintoli (Fra, Yamaha) 1’54’’845

Turquie, 125cc : Victoire de Corsi

L’Italien Simone Corsi a remporté dimanche le Grand Prix de Turquie dans la catégorie 125cc. Au guidon de son Aprilia, Simone Corsi a devancé l’Espagnol Joan Olive (Aprilia) et le Japonais Tomoyoshi Koyama (KTM) pour signer sa première victoire en Championnat du Monde. Le Français Alexis Masbou (Honda) a abandonné après une chute.

Podium du GP Turquie, 125cc :
1. Corsi (Ita, Aprilia)
2. Olive (Esp, Aprilia)
3. Koyama (Jap, KTM)

Turquie, 250cc : Dovizioso sur le fil

L’Italien Andrea Dovizioso a remporté dimanche le Grand Prix de Turquie dans la catégorie 250cc. Au coude à coude avec le champion du monde en titre Jorge Lorenzo (Aprilia), Andrea Dovizioso s’est imposé sur le fil à Istanbul Park au guidon de sa Honda. Le leader du Championnat du Monde Alvaro Bautista (Aprilia) complète le podium.

Podium du GP de Turquie, 250cc :
1. Dovizioso (Ita, Honda)
2. Lorenzo (Esp, Aprilia)
3. Bautista (Esp, Aprilia)

Impérial Stoner

Casey Stoner s’est offert sa deuxième victoire en grand prix cette saison, en Turquie. Impérial devant Toni Elias et Loris Capirossi, l’Australien confirme sa mainmise sur le championnat. Randy de Puniet s’est lui aussi illustré en terminant 8e.



Le Grand Prix de Turquie était l’un des derniers bastions de la Moto GP qui manquait encore au palmarès de Valentino Rossi. Auteur de la 37e pole position de sa carrière, l’Italien avait toutes les cartes en mains pour frapper un grand coup au Championnat du monde après son triomphe à Jerez. Rossidevra pourtant encore attendre pour accrocher l’Istanbul Park à son tableau de chasse.

S’il parvenait à conserver la première place au départ devant les deux Ducati de Stoner et Capirossi, Rossi commettait dans le deuxième tour une grosse faute qui lui coûtait déjà cher. Sorti très large d’un virage, le Dottore s'écartait du tracé et rétrogradait à la cinquième place. Le pilote Yamaha avait toutefois plus de chance que son coéquipier Colin Edwards, impliqué dans la foulée dans un carambolage avec Olivier Jacque et Daniel Perdosa, tous trois contraints à l’abandon.

Rossi et Yamaha à la peine
Ejecté du podium, Rossi remettait les gaz. Une fois le meilleur tour signé, le septuple champion du monde reprenait sa place dans le trio de tête après avoir englouti Toni Elias puis John Hopkins. Restait à s’attaquer au duo Ducati Capirossi-Stoner sur un circuit favorable à la puissance de la Desmosedici. Plus loin, la seule Kawasaki à être encore en piste, celle de Randy de Puniet, restait solidement ancrée dans le top 10 (9e précisément) dans le sillage de Nicky Hayden. En déposant Loris Capirossi sans forcer, Valentino Rossi rendait un gros service à Toni Elias embusqué derrière lui. Le pilote Honda tenait le rythme de son lièvre transalpin et s’offrait même une attaque audacieuse dans un virage. A la limite de jouer des coudes pour conserver son rang, Rossi ne pouvait contrecarrer l’offensive et était même tout proche de partir une nouvelle fois à la faute, surpris par le dépassement. L’empoignade entre les deux Italiens profitait en tous cas à Casey Stoner qui prenait le large devant.

Stoner intouchable
Et l’Australien n’était pas prêt d’être rejoint. S’il devançait Elias de deux bonnes secondes, la menace Rossi s’éteignait au fil des minutes. Visiblement à la peine et victime d’un problème (mécanique ? pneumatique ?), le Transalpin en perdition laissait Hopkins, Capirossi, Melandri, Barros, Hayden mais aussi de Puniet lui griller la politesse sans pouvoir répliquer ! Neuvième, le pilote Yamaha ne pouvait empêcher Casey Stoner de s’offrir tranquillement un deuxième succès cette saison après son exploit au Qatar. L’Australien survolait tranquillement la fin de course avec sept secondes d’avance sur Toni Elias. Loris Capirossi complète le podium à l’issue d’une grosse bagarre impliquant pas moins de cinq pilotes. On annonçait cette saison un duel Rossi-Pedrosa, force est de constater qu’après trois courses, les surprises pleuvent. Comme en 2006, les cartes risquent d’être brouillées durant une longue partie de la saison.

Le classement du GP de Turquie, Moto GP
1. Stoner (Aus, Ducati)
2. Elias (Esp, Honda) à 9''057
3. Capirossi (Ita, Ducati) à 10''952
4. Barros (Esp, Ducati) à 10''985
5. Melandri (Ita, Honda) à 11''139
6. Hopkins (Aus, Suzuki) à 13''036
7. Hayden (EU, Honda) à 13''089
8. De Puniet (Fra, Kawasaki) à 17''584
9. Hofmann (All, Ducati) à 18''892
10. Rossi (Ita, Yamaha) à 21''849
11. Vermeulen (Aus, Suzuki) à 29''099
12. Checa (Esp, Honda) à 32''396
13. Nakano (Jap, Honda) à 39'''772
14. Tamada (Jap, Yamaha) à 41''390
15. Guintoli (Fra, Yamaha) à 42''187
16. Roberts Jr (EU, KR2I2V)
Pedrosa (Esp, Honda) ab
Edwards (EU, Yamaha) ab
Jacque (Fra, Kawasaki) ab

Classement du Championnat du monde :
1. Stoner (Aus, Ducati) 61
2. Rossi (Ita, Yamaha) 51 points
3. Pedrosa (Esp, Honda) 36
4. Elias (Esp, Honda Gresini) 35
5. Melandri (Ita, Honda Gresini) 30
6. Edwards (EU, Yamaha) 26
7. Hayden (EU, Honda) 26
8. Barros (Esp, Ducati) 25
9. Hopkins (EU, Suzuki) 23
10. Vermeulen (Aus, Suzuki) 21
11. Capirossi (Ita, Ducati) 20
...
15. De Puniet (Fra, Kawasaki) 11
16. Jacque (Fra, Kawasaki) 4
18. Guintoli (Fra, Yamaha) 3

GP de Chine - MotoGPStoner encore

L'Australie s'est trouvé un nouveau champion. Casey Stoner, au guidon de sa Ducati, s'est offert une troisième victoire cette saison sur le circuit de Shanghaï. Il a devancé la Yamaha de l'Italien Valentino Rossi, parti en pole position.Très belle performance de l'Américain John Hopkins, qui monte sur un podium pour la première fois de sa carrière en prenant la troisième place en Chine. De son côté, Randy de Puniet a pris une belle 8e place, alors que Sylvain Guintoli, seul autre Français engagé en l'absence d'Olivier Jacque, blessé, se classe 13e.

Stoner et Rossi sont désormais séparés de quinze points au classement général provisoire. A 21 ans, le jeune Australien a montré qu'il avait des nerfs pour résister comme il l'a fait à Valentino Rossi. Les deux pilotes ont lutté tout au long de la course, ne cessant de se doubler dans les deux premiers tiers du parcours.
Rossi était en position favorable dans les virages lents mais en revanche en retrait dans les longues lignes droites en raison de la vitesse de pointe de la Ducati. Une erreur commise dans le septième tour lui a finalement coûté la victoire finale puisque sa sortie de piste a permis à Stoner de décrocher. « C'était une course très difficile aujourd'hui, avec un grosse pression de Valentino derrière moi, souriait le jeune Australien de 21 ans après sa victoire.Il a tout fait pour que je sache qu'il était bien présent derrière. Puis il a fait une petite faute, et j'ai tenu jusqu'au bout. C'est à nouveau un grand jour pour toute l'équipe.»

Malgré, son envie de revenir dans sa roue, l'Italien a dû laisser filer la victoire pour le plus grand bonheur de Stoner qui poursuit ainsi sur une très belle lancée en s'offrant la dixième victoire de sa jeune carrière. Voilà qui laisse en tout cas présager une saison de toute beauté avec du suspense à la clef.

Moto GP, GP France Vermeulen: «C'était très délicat»

Vainqueur de son premier grand prix en Moto GP en France, Chris Vermeulen a confié son bonheur et son impression sur la course sur le site officiel de la Moto GP. «Les conditions étaient difficiles dès le début de la course. Il y avait du crachin sur la grille et au départ, c'était très délicat avec les pneus slicks. Il y a eu beaucoup de dépassements en début de course, certains pilotes ont pris pas mal de risques. Je suis rentré aux stands un tour plus tôt que les autres, même si cela n'a pas fait la différence tout de suite. Mais au final, tout s'est bien passé et j'ai décroché ma première victoire en Moto GP. J'espère qu'elle en appellera d'autres.»

La fête à l’Australie

Un temps illuminé dans la grisaille par le tandem tricolore De Puniet-Guintoli, le Grand Prix de France est finalement revenu à l’inattendu australien Chris Vermeulen, qui s’offre sa première victoire dans la catégorie reine. Derrière, Stoner a contrôlé Rossi.



Si l’espace de dix tours l’idée d’un incroyable cocorico a parcouru l’esprit des spectateurs sarthois, le Grand Prix de France aura finalement souri à la colonie australienne au terme d’une épreuve de toute beauté dans sa première moitié. Pour la première fois de sa carrière en pole d’un grand prix, Colin Edwards, en tout cas, n’allait guère pouvoir profiter de sa position. Sur une piste rendue glissante par une petite pluie fine, l’Américain ne prenait aucun risque et achevait cette boucle initiale au… 18e rang ! Pas certain que la prudence soit mère de victoire en MotoGP, ce que démontraient les fous furieux partis à l’abordage du circuit manceau. Parmi eux, Valentino Rossi était le plus prompt au départ et se défaisait rapidement de Casey Stoner dès le 3e virage. Mais au grand bonheur du public sarthois, ce début de course était surtout illuminé par le tandem bleu-blanc-rouge composé de Randy De Puniet et Sylvain Guintoli. Partis respectivement des 8e et 11e places, les deux Français réalisaient un magnifique festival pour s’inviter aux premières loges. Ainsi, le rookie Guintoli pointait au 7e rang à l’issue du premier tour, juste devant son compatriote qui lui grillait la politesse deux boucles plus tard pour s’installer au pied du podium. Dans la foulée, le duo s’offrait le luxe d’enrhumer Stoner, puis Baros. Il ne restait dès lors plus que Rossi devant eux. Pas pour longtemps, car la tornade tricolore s’abattait sur le Transalpin, qui voyait les flèches verte et jaune le déposer en deux tournants. Le rêve de voir Pierre Monneret, vainqueur à Reims en 1954, trouver enfin un successeur à domicile prenait forme…

Maudites chutes !
Comme deux cyclistes qui décideraient de collaborer dans une échappée, Guintoli prenait alors le relais de De Puniet et se trouvait en tête d’un grand prix MotoGP dès son 6e départ seulement. Un leadership qu’il conservait un tour durant, avant de voir la Kawasaki reprendre la main. Rossi, lui, partait légèrement à la faute, ce qui créait une petite panique dans le peloton dont Checa était la seule victime en se retrouvant par terre. La pluie, elle, s’intensifiait… Au grand malheur des deux Tricolores, qui allaient boire la tasse presque de concert. Premier surpris, Guintoli chutait lourdement alors qu’il était redescendu à la 4e place après une première petite faute. Au 9e tour, De Puniet, qui occupait pourtant la tête avec une petite marge d’avance sur Hopkins, faisait lui aussi une impressionnante cabriole. C’en était donc fini du feu d’artifice français. Commençait alors celui de Suzuki, avec Vermeulen devant Hopkins après que tous les pilotes soient repassés par leur stand pour changer de monture.

Le déluge pour Vermeulen, la noyade pour Rossi
Déjà aperçu très à l’aise dans ces conditions précaires en Australie en septembre dernier, où il avait fini 2e, Vermeulen ne tardait pas à créer un écart sur son coéquipier, qui remplissait néanmoins parfaitement son rôle en ralentissant le retour de Marco Melandri, autre spécialiste du pilotage aquatique. Le Transalpin se débarrassait finalement d’Hopkins et paraissait en mesure de régler son compte à l’Australien, avant qu’un déluge ne s’abatte sur Le Mans. Des trombes d’eau qui favorisaient les desseins du pilote Suzuki, puisque très vite il reprenait une poignée de secondes d’avance pour finalement s’imposer haut la main devant l’Italien et signer là son premier succès dans la catégorie reine. Derrière, Rossi s’accrochait un temps à sa 3e place, avant de couler corps et âme. Premier à déposer le Docteur, Stoner réussissait une excellente opération au championnat du monde puisque derrière, Pedrosa et Hofmann l’imitaient. Seul petit regret, la chute d’Hayden à deux tours de la fin qui permettait à Rossi de finir 6e et de limiter un tant soit peu la casse. Pour le champion du monde en revanche, le cauchemar 2007 se poursuit et le trône vacille vers l’Australien Stoner. .

Classement du Grand Prix de France :
1. Vermeulen (Aus, Suzuki)
2. Melandri (Ita, Honda) à 12'6
3. Stoner (Aus, Ducati) à 27'4
4. Pedrosa (Esp, Honda) à 37'3
5. Hofmann (All, Ducati) à 49'2
6. Rossi (Ita, Yamaha) à 53'6
(...)
10. Guintoli (Fra, Yamaha) à 1 tour

Classement du championnat du monde :
1. Stoner (Aus, Ducati) 102 points
2. Rossi ( Ita, Yamaha) 81 points
3. Pedrosa (Esp, Honda) 62 points
4. Melandri (Ita, Honda) 61 points
5. Vermeulen (Aus, Suzuki) 55 points
(...)
14. De Puniet (Fra, Kawasaki) 19 points
16. Guintoli (Fra, Yamaha) 12 points

La bataille des Dieux

Au terme d’un grand prix somptueux, Casey Stoner a démontré, en s’imposant au nez et au guidon de Valentino Rossi, qu’il fallait définitivement compter sur lui dans la course au titre. Une course pour laquelle le tenant, Nicky Hayden, fait déjà son deuil.



«Je suis bien sûr déçu parce que je voulais gagner mais, comme je l'ai dit, je pense que je n'aurais pas pu faire mieux aujourd'hui ! Nous savons que nous pouvons battre Stoner mais, aujourd'hui, il a piloté comme un dieu et c'est un adversaire fantastique. Félicitations à lui.» Pour qui n’aura pas vu le Grand prix de Catalogne, l’hommage de Valentino Rossi à son vainqueur pourra apparaître un brin excessif. Et pourtant… Casey Stoner, 21 ans, a réussi une démonstration éblouissante ce dimanche en Espagne pour venir à bout du Docteur. Impossible ainsi de calculer le nombre de fois où les deux hommes se sont doublés lors d’une épreuve qui aura même subjugué un certain Dani Pedrosa, aux premières loges pour assister à ce duel épique : «En début de course, j’ai vraiment eu du mal à m’accrocher à eux mais cela valait le coup car ils ont offert un superbe spectacle, avec des dépassements à des endroits vraiment inhabituels. Je suis juste déçu de ne pas avoir pu davantage participer au show !» Au final, l’Australien a donc franchi la ligne 6 centièmes de seconde avant son dauphin. A peine l’espace d’un souffle, ce qui fait cependant une différence énorme au Championnat du Monde. En effet, là où le Transalpin espérait poursuivre sur la lancée du Mugello, il repart de Barcelone avec 14 points de retard et… la certitude que Stoner ne se contentera pas de quelques éclairs épars.

Stoner peut s’imposer aussi en Europe
Décrié en début de saison où certains estimaient qu’il ne devait ses résultats qu’à la surpuissance de sa Ducati, l’Australien a depuis fait taire ses détracteurs, démontrant que son coup de guidon n’avait quasi rien à envier à celui de Rossi. Ce qu’il reconnaissait d’ailleurs à demi-mot à l’issue de la course : «Beaucoup pensaient que j’étais incapable de m’imposer sur les circuits européens. Maintenant, ils ont un début de réponse…» Revanchard, le Stoner ? Non, juste orgueilleux comme un (futur ?) champion, avant d’analyser sa course avec une belle lucidité et sans s’enflammer. «Il y a eu quelques belles manœuvres. Nous avions chacun nos points forts et nos faiblesses. J'ai juste essayé de protéger ma ligne et ça a marché. Ce fut une course très serrée, personne ne pouvait s'échapper, et c'était vraiment génial. Notre moto fonctionnait plutôt bien au freinage et Valentino devait partir large pour me passer. Et j'ai très souvent réussi à le redoubler immédiatement. L'équipe a fait un travail fantastique pour moi et les Bridgestone ont été une nouvelle fois performants. Ce fut une belle course mais je ne veux toujours pas penser au championnat. Peut-être plus tard dans la saison.» Une prudence que d’autres, dans l’entourage même de l’Australien, se chargeront sans doute de mettre de côté…

Hayden, où es-tu ?
Mais là où Stoner n’en finit plus d’épater, Nicky Hayden, lui, n’en finit plus de décevoir. 11e seulement en Catalogne, l’Américain a déjà dit adieu à ses espoirs de conserver son titre, lui qui pointe au… 11e rang au championnat, avec 41 petites unités. Soit loin, très loin, des deux leaders, mais aussi de son coéquipier chez Repsol, Pedrosa, qui limite bien mieux la casse. Pourquoi la casse ? Car Honda n’est pas, actuellement, au niveau où elle devrait être. La preuve chez Gresini, où le moteur nippon a rendu l’âme sur la monture de Toni Elias, alors que Marco Melandri finissait à une anonyme 9e place. Sa deuxième d’affilée. Fausto Gresini, le patron du team, ne mâchait pas ses mots en tout cas : «Je pense que ce fut l'une des courses les plus difficiles pour notre équipe. Nous sommes dans une situation critique – il faut que Honda réagisse et nous donne un coup de main pour que nous redevenions compétitifs.» Et en l’occurrence, le plus tôt sera le mieux car même Kawasaki, emmené par un brillant et courageux Randy De Puniet, est en passe de lui griller la politesse. 5e, le Français signe en effet sa meilleure performance dans la catégorie reine : «Je suis vraiment content de ce que j'ai fait aujourd'hui. Pas seulement parce que c'est le meilleur résultat de ma carrière en MotoGP, mais aussi parce que je n'étais pas à 100% physiquement. Je savais que ce serait dur. Nous avons bien travaillé, ce week-end, et la moto et les pneus étaient vraiment bons. A la fin, Capirossi s'est rapproché mais j'ai réussi à maintenir l'écart et à prendre cette cinquième place.» Qui a dit de bon augure pour la suite ?

Classement du Grand Prix de Catalogne, Moto GP :
1. Stoner (Aus, Ducati) en 43’16’’907
2. Rossi (Ita, Yamaha) à 0’’069
3. Pedrosa (Esp, Honda) à 0’’390
4. Hopkins (EU, Suzuki) à 7’’814
5. De Puniet (Fra, Kawasaki) à 17’’853
6. Capirossi (Ita, Ducati) à 19’’409
7. Vermeulen (Aus, Suzuki) à 19’’495
8. Barros (Bré, Ducati) à 24’’862
9. Melandri (Ita, Honda) à 24’963
10. Edwards (EU, Yamaha) à 35’’348
11. Hayden (EU, Honda) à 36’’301
12. Tamada (Jap, Yamaha) à 38’’720
13. Hofman (All, Ducati) à 40’’934
14. Guintoli (Fra, Yamaha) à 44’’399
15. Nakano (Jap, Honda) à 54’’103

Classement championnat du monde pilotes

1. Stoner (Aus, Ducati) 140 points
2. Rossi (Ita, Yamaha) 126 pts
3. Pedrosa (Esp, Honda) 98 pts
4. Melandri (Ita, Honda) 75 pts
5. Vermeulen (Aus, Suzuki) 72 pts
...
13. De Puniet (Fra, Kawasaki) 30 pts
16. Guintoli (Fra, Yamaha) 16 pts
19. Jacque (Fra, Kawasaki) 4 pts

Il était temps !

Le HRC a mis fin à une traversée du désert de près d’un an et renoué avec le succès grâce à un Dani Pedrosa supersonique en Allemagne. Avec la troisième place de Nicky Hayden, le constructeur nippon retrouve les sommets.



Dix huit grands prix qu’il attendait ça ! Daniel Pedrosa a signé en Allemagne sa première victoire depuis son triomphe à Donington en 2006. Plus d’un an de disette avant un festin allemand où le poids plume espagnol s’est régalé en survolant la course de bout en bout. Eclipsé par l’éclosion de Casey Stoner depuis l’entame de la saison, «Titanium» avait perdu son statut de nouvelle terreur des circuits. La victoire sur le tourniquet allemand remet en selle l’Espagnol dans la course à la couronne mondiale même si 52 points le séparent encore du pilote Ducati. «C'est une victoire que je dédie à l'équipe Repsol Honda et au HRC parce qu'ils ont travaillé très dur sans obtenir les résultats attendus. Ils ne se sont pas découragés et se sont défoncés à chaque course. Ce résultat nous permet de revenir légèrement au championnat mais le plus important, aujourd'hui, est que nous avons renoué avec la victoire», avouait le lauréat. L’ancien double champion du monde 250cc pouvait aussi tirer un coup de chapeau à Michelin qui a livré sur la piste abrasive allemande des gommes exceptionnelles. Aussi exceptionnelles que l’écart rarissime qui a séparé la Honda de la Ducati de Loris Capirossi, son dauphin. Cela faisait dix ans (Mike Doohan au Grand Prix de République tchèque 1997) qu’une telle avance n’avait pas été signée par un vainqueur dans la discipline.

Drôle de course pour Hayden
Le manufacturier français est aussi à l’origine de la superbe performance de Nicky Hayden. Troisième, l’Américain a signé son deuxième podium de rang en étant pourtant parti du fond de la grille (14e place). Le «Kid du Kentucky» a pourtant été victime d’un mystérieux évènement sur sa moto deux jours après sa panne aux essais libres : «Je pensais qu’il y avait un problème parce que j’ai entendu un drôle de bruit et je me suis dit : «Oh non ! Pas encore ça !» J’ai dû faire quelques tours lents et j’ai pris le temps de vérifier les données du moteur pour voir si c’était en rapport avec l’essence. Cela n’a rien donné alors j’ai remis la tête dans le guidon ! Et c’est sûrement ce qui m’a permis de préserver mes pneumatiques.» Effectivement, auteur d’une fin de course ébouriffante, l’Américain a été un des rares à signer son meilleur chrono en fin de course, au 22e tour, alors que la majorité des pilotes l’ont réalisé aux alentours du 5e tour.

Victime d’une chute pour avoir voulu prendre le dessus sur Randy de Puniet trop tôt, Valentino Rossi pouvait regretter de ne pas avoir bénéficié de la supériorité des Michelin dimanche après avoir espéré dans la semaine un sursaut de la firme montferrandaise. «Je suis très déçu parce que nous avions un excellent package, aujourd'hui, et que nous avons perdu une occasion de reprendre pas mal de points à Stoner. Les performances de Pedrosa et Colin (Edwards) ont montré que les pneus Michelin étaient compétitifs jusqu'à la fin de la course», déplorait à juste titre le Dottore désormais à 32 unités de Stoner.»

Capirossi ressuscité
Seul pilote à résister à Bibendum, Loris Capirossi fait figure d’extra-terrestre avec sa deuxième place. Le secret de Capirex ? Un choix de pneumatiques différent de celui de Casey Stoner et une stratégie de course payante. «Cela faisait si longtemps… Je suis de retour !», s’enthousiasmait l’Italien avant de poursuivre : «En début de course, je n’ai pas poussé trop fort et ma tactique était de préserver mes pneus. Ensuite, j’ai pu augmenter de rythme. J’espère avoir enfin trouvé le bon moyen pour être rapide jusqu’à la fin de la saison.» Ce coup d’éclat ne devrait malheureusement pas suffire à l’Italien de convaincre ses dirigeants de lui offrir une prolongation de contrat. Le divorce entre les deux parties pourrait être officialisé après le Grand Prix des Etats-Unis, à Laguna Seca, le 22 juillet prochain.

Classement pilotes Moto GP

1. C. Stoner 196
2. V. Rossi 164
3. D. Pedrosa 144
4. J. Hopkins 103
5. M. Melandri 97
6. C. Vermeulen 93
7. C. Edwards 88
8. L. Capirossi 77
9. N. Hayden 74
10. A. Barros 69
11. A. Hofmann 60
12. T. Elias 49
13. R. De Puniet 40
14. C. Checa 27
15. S. Nakano 25
16. M. Tamada 23
17. A. West 20
18. S. Guintoli 18
19. K. Roberts 8
20. A. Nieto 5
21. O. Jacque 4
22. K. Roberts Jr 4

MotoGP : Etats-Unis Stoner confirme

Casey Stoner a encore été le plus rapide lors de la troisième séance des essais libres du Grand Prix des Etats-Unis. Casey Stoner se sent à son aise sur le circuit de Laguna Seca. L’Australien a signé le meilleur temps de la troisième séance des essais libres en 1’22’’365. Stoner a devancé Chris Vermeulen (1’22’’365) et John Hopkins (1’22’’756). Randy De Puniet a pris la 13e place (1’23’’333) et Sylvain Guintoli la 15e (1’23’’468).

Stoner en pole

Casey Stoner a réalisé la pole position du Grand Prix des Etats-Unis la nuit dernière. Il devance Dani Pedrosa et Chris Vermeulen. Casey Stoner partira en pole position dimanche soir à Laguna Seca. Le pilote Ducati a réalisé le meilleur temps des qualifications la nuit dernière devant Dani Pedrosa sur Honda et Chris Vermeulen au guidon de sa Suzuki. Randy De Puniet se classe 13e et Sylvain Guintoli 14e.

Classement des qualifications
1. Stoner (Aus, Ducati) en 1’22’’292
2. Pedrosa (Esp, Honda) en 1’’22’’501
3. Vermeulen (Aus, Suzuki) en 1’22’’590
4. Hayden (EU, Honda) en 1’22’’624
5. Rossi (Ita, Yamaha) en 1’22’’683

Le calendrier 2007-2008 a été dévoilé

La Fédération Motocycliste Internationale a communiqué le calendrier pour la saison prochaine. On connaît désormais le calendrier de la saison 2007-2008, dévoilé ce week-end par la Fédération Motocycliste Internationale. Comme prévu, Indianapolis accueillera son grand prix, à la mi-septembre.

Calendrier 2007-2008 :
Qatar (Losail) 9 mars
Espagne (Jerez) 30 mars
Portugal (Estoril) 20 avril
Chine (Shanghaï) 4 mai
France (Le Mans) 18 mai
Italie (Mugello) 1er juin
Catalogne (Montmelo) 8 juin
Angleterre (Donington) 22 juin
Pays-Bas (Assen) 28 juin
Allemagne (Sachsenring) 13 juillet
Etats-Unis (Laguna Seca) 20 juillet
République tchèque (Brno) 17 août
San Marino (Misano) 31 août
Indianapolis (Indianapolis) 14 septembre
Australie (Philipp Island) 28 septembre
Jaapon (Motegi) 5 octobre
Malaisie (Sepaang) 19 octobre
Valence (Valence) 2 novembre

Stoner seul au monde

Casey Stoner a survolé le Grand Prix des Etats-Unis devant son compatriote Chris Vermeulen. Valentino Rossi, 4e, voit le titre s'éloigner encore un peu plus. Auteur d'une course parfaite, Casey Stoner a décroché aux Etats-Unis son 6e succès de la saison, ce qui lui permet de conforter son avance au Championnat du Monde, où l'Australien compte désormais 44 points d'avance sur Valentino Rossi, seulement 4e. Chris Vermeulen, lui, signe une belle 2e place, Randy De Puniet termine 6e.

Classement du Grand Prix
1. Stoner (Aus, Ducati)
2. Vermeulen (Aus, Suzuki)
3. Melandri (Ita, Honda)
4. Rossi (Ita, Yamaha)
5. Pedrosa (Esp, Honda)
6. De Puniet (Fra, Kawasaki)

GP des Etats-Unis - Carton plein pour Stoner

Casey Stoner a dominé de la tête des épaules le Grand Prix des Etats-Unis en MotoGP. Il consolide sa place de leader du général. Au terme d'un week-end exceptionnel la nouvelle terreur de la catégorie reine a accentué son avance sur Valentino Rossi avant la trêve estivale.



Tout était avec lui. Meilleur temps des trois séances d'essais, de la qualification, et du warm-up, Casey Stoner a remporté brillamment la course des MotoGP en ne lâchant la tête que dans les 5 premiers virages! L'Australien n'a laissé pas l'once d'une chance à Pedrosa d'abord, auteur du holeshot, puis de Chris Vermeulen qui était, un temps en mesure de le suivre, de revenir.

L'Australien profitait d'un contact malheureux entre Hopkins et Hayden, les deux pilotes locaux. Le premier n'avait même pas la possibilité de repartir et devait se résigner à abandonner. Sur de son fait, Stoner alignait les tours chrono. Des temps proches de la pole qui lui permettait de vite creuser l'écart sur la meute lancée à sa poursuite. Seul Vermeulen, qui était à Laguna Seca comme dans son jardin, parvenait à tenir la cadence effrénée de son compatriote.

Rossi engrange, De Puniet assure
Au contraire de Dani Pedrosa qui perdait plusieurs dixièmes par tour en raison d'une machine très nerveuse. La course était aussi marquée par l'étonnant retour de Melandri. Une chance pour le champion du monde 250cc que l'on disait en contact très avancé pour rejoindre Stoner chez Ducati.Victime d'une chute spectaculaire durant les essais, il prenait pourtant un très bon départ.

Le Ravennais effectuait une belle remontée en éliminant Edwards puis Rossi et enfin Pedrosa avant de filer vers un podium bien mérité, juste devant devant le Docteur. Ce dernier effectuait la course à son rythme et accrochait la quatrième place. Un résultat bon pour le moral de Rossi qui devait, toutefois, s'avouer une nouvelle fois vaincu après le fiasco du Sachsenring.

Stoner mène la danse
Derrière, la bagarre pour les places d'honneur fut âpre. Randy de Puniet parvenait à se tirer d'une grosse bagarre à six où figuraient ses coéquipiers West et le cadet des frères Hayden mais aussi Barros, Tamada et Edwards, en perdition avec ses pneus, pour finir sixième et rassurer Kawasaki dans l'optique de la reconduction de son contrat.

Pas de souci de cet ordre pour Stoner qui finissait la course avec un boulevard d'avance. "C'est peut-être mon meilleur week-end en effet. J'ai essayé d'être le plus rapide à chaque séance mais on a travaillé dur pour ça. Je n'ai jamais relâché la pression et ça a marché" avait-t-il déclaré à l'arrivée. Pour son rival Rossi si la situation n'était pas encore semblable à celle de Michelin aujourd'hui - le manufacturier ayant été largement dominé par Bridgestone durant les 32 tours de piste - elle s'est sérieusement compliquée. La pause estivale sera bienvenue pour celui qui a désormais retard de 44 points sur le nouvel ogre du MotoGP.

Classement pilotes Moto GP

1 C.STONER 196
2 V.ROSSI 164
3 D.PEDROSA 144
4 J.HOPKINS 103
5 M.MELANDRI 97
6 C.VERMEULEN 93
7 C.EDWARDS 88
8 L.CAPIROSSI 77
9 N.HAYDEN 73
10 A.BARROS 69
11 A.HOFMANN 60
12 T.ELIAS 49
13 R.DE PUNIET 40
14 C.CHECA 27
15 S.NAKANO 25
16 M.TAMADA 23
17 A.WEST 20
18 S.GUINTOLI 18
19 Kurtis ROBERTS 8
20 M.FABRIZIO 6
21 F.NIETO 5
22 O.JACQUE 4
23 K.ROBERTS Jr 4

Vermeulen prolonge avec Suzuki

Auteur d'une saison remarquable jusqu'ici, Chris Vermeulen a prolongé son contrat jusqu'à l'issue de la saison 2008 avec Suzuki. Vainqueur du Grand Prix de France cette saison et encore 2e ce dimanche à Laguna Seca, Chris Vermeulen réussit pour l'instant sa saison la plus accomplie en Moto GP. A tel point que Suzuki a décidé de le prolonger jusqu'à la fin de la saison 2008.

Melandri officiellement chez Ducati

Marco Melandri s'est officiellement engagé pour deux saisons avec Ducati. Marco Melandri-Casey Stoner. Tel sera normalement la doublette Ducati pour les deux prochaines saisons, puisque après la prolongation de contrat signée par l'Australien, c'est l'Italien qui s'est officiellement engagé avec le team transalpin.

250 CC : Alex Debon remplacera Lorenzo

Jorge Lorenzo annoncé dans la catégorie reine dès la saison prochaine, c’est Alex Debon qui lui succédera comme pilote n°1 chez Aprilia en 250cc la saison prochaine. Jorge Lorenzo n’a pas encore quitté la catégorie des 250cc qu’il connaît déjà son successeur chez Aprilia. Il s’agit d’Alex Debon, âgé de 31 ans, qui se consacrait aux tests les saisons précédentes.

Moto GP : Fracture de la cheville pour Melandri

Victime d’une chute lors des essais du GP des Etats-Unis, Marco Melandri (Honda) souffre d’une fracture de la cheville. Marco Melandri est très incertain pour le prochain GP de République tchèque. Le pilote italien a passé une IRM lundi suite à sa chute lors des essais du GP des Etats-Unis. Verdict : fracture de la cheville. Cette blessure n’avait pas été détectée immédiatement, ni quelques jours après l’accident.

Stoner répond à Rossi

Casey Stoner pense que Valentino Rossi se cherche des excuses. Les critiques de Valentino Rossi à propos du nouveau règlement de pneus n’ont pas plu à Casey Stoner. «En début de saison, Valentino et les autres étaient favorables au nouveau règlement. Mais dès qu’ils perdent, celui-ci devient nul et quand ils gagnent ils n’en parlent pas. J’ai réalisé des mauvaises courses cette saison mais je ne me suis jamais plaint du règlement», a expliqué le leader du Championnat du Monde au micro de Fox Sports. Rossi, son dauphin, avait récemment critiqué le nouveau système qui force les équipes à choisir leurs pneus avant le week-end et qui limite la quantité de gommes.

Stoner est intouchable

Casey Stoner s’est de nouveau montré le plus rapide aux qualifications du Grand Prix de République tchèque. Bon tir groupé des Français avec la 5e place de De Puniet et la 10e de Sylvain Guintoli.



Intenable depuis le début du week-end à Brno durant les essais libres, Casey Stoner a confirmé avec la Ducati son écrasante suprématie sur la catégorie reine samedi après-midi. L’Australien a signé sa troisième pole position de rang, la quatrième cette saison (en 1’56’’884) et semble plus que jamais armé pour s’envoler vers une nouvelle victoire dimanche. De retour au premier plan, Honda n’est pas parvenu à contester la pole au jeune prodige des Antipodes. Nicky Hayden et Dani Pedrosa parviennent tout de même à glisser leurs bolides du HRC sur la première ligne. Après sa déconvenue de Laguna Seca devant son public, le champion du monde signe sa meilleure performance sur une grille en 2007.

Les Bleus en verve
John Hopkins aurait éventuellement pu aller titiller Stoner pour la pole position mais la future gâchette de Kawasaki, alors qu’elle était lancée dans un tour très rapide, a chuté dans un virage. Le pilote Suzuki devance un excellent Randy de Puniet, une nouvelle fois à l’aise aux essais. Cinquième temps dans les derniers instants de la qualification, le Francilien devra confirmer cette performance en course au guidon d’une Ninja très compétitive. Randy de Puniet fait beaucoup mieux que son coéquipier Anthony West, seulement 16e, ce qui est de bon augure dans l’optique d’un guidon pour la saison prochaine.

L’autre Français qui cherche à conserver sa place en Moto GP pour le prochain championnat a brillé lui aussi. Dixième sur la grille après avoir signé le meilleur temps de la deuxième séance des essais libres la veille, Sylvain Guintoli surclasse son coéquipier Makoto Tamada de près de sept dixièmes. Voilà une séance qui pourrait pousser les dirigeants de Yamaha à réfléchir avant d’imposer Colin Edwards chez Tech 3 l’an prochain à la place du Tricolore.

Rossi en retrait
Valentino Rossi n’est parvenu qu’à signer le sixième temps au cours d’une séance sans éclat de sa part, juste devant Loris Capirossi. Si Yamaha voit s’éloigner un peu plus les chances de voir le Dottore être sacré champion du monde, que dire d’Honda Gresini. Toni Elias, de retour sur la piste après sa longue indisponibilité, n’a pu signer qu’un modeste 14e temps et Marco Melandri, souffrant de la cheville, n’a pas pris part aux qualifications.

La grille de départ du GP de République tchèque :
1. Stoner (Aus, Ducati) en 1’56’’884
2. Hayden (EU, Honda) à 0’’282
3. Pedrosa (Esp, Honda) à 0’’295
4. Hopkins (EU, Suzuki) à 0’’683
5. De Puniet (Frau, Kawasaki) à 0’’715
6. Rossi (Ita, Yamaha) à 0’’756
7. Capirossi (Ita, Ducati) à 0’’781
8. Vermeulen (Aus, Suzuki) à 0’’815
9. Edwards (EU, Yamaha) à 0’’818
10. Guintoli (Fra, Yamaha) à 0’’848
11. Nakano (Jap, Honda) à 1’’085
12. Checa (Esp, Honda) à 1’’259
13. Barros (Bré, Ducati) à 1’’320
14. Elias (Esp, Honda) à 1’’380
15. Tamada (Jap, Yamaha) à 1’’515
16. West (Aus, Kawasaki) à 2’’502
17. K. Roberts (EU, KR) à 2’’562
18. Silva (Esp, Ducati) à 2’’837