Réactions Arras 1 / Nice 3

Ca, c'est fait...

Nice évite le piège

Nice a fait le métier. Dans des conditions ubuesques. On se demande encore comment M. Buquet a pu décider à 21h de donner le coup d'envoi de cette rencontre qui s'est jouée durant 80 minutes dans un brouillard total. Ajoutez à cela un tiers du terrain gelé et vous obtenez du hourra-football qui permet aux petits poucets d'espérer inquiéter le gros. Heureusement, le Gym a su se sortir indemne de ce traquenard.

Compte tenu des conditions, la principale préoccupation des 22 acteurs était de parvenir à tenir debout. D'entrée de partie Hadjal tentait sa chance et obligeait Letizi à assurer d'une claquette (2è). Nice attendait la demi-heure pour se montrer dangereux avec une frappe trop croisée de Modeste. L'attaquant niçois s'illustrait à nouveau quatre minutes plus tard avec une déviation de la tête sur un coup franc de Ben Saada, toujours hors cadre. Le tunisien faisait même trembler les filets peu avant la pause avant d'être signalé hors-jeu, sans que personne soit en mesure de valider ou contester la décision de l'assistant !

Le brouillard n'avait pas profité des quinze minutes de pause pour se dissiper mais Nice s'éclaircissait tout de même la route en ouvrant la marque. Rool sur la gauche cherchait Mouloungui plein axe qui temporisait dos au but et laissait à Ben Saada l'occasion d'ajuster Lambenne le portier arrageois. On pensait que le plus dur était fait mais erreur car moins de quatre minutes plus tard Arras revenait à la marque par son capitaine Mickaël Bellatrêche qui au premier poteau reprenait un centre tendu d'Hadjal (1-1, 52è). Antonetti sentait le danger et faisait rentrer Bamogo et Hellebuyck. Nice prenait le contrôle du ballon dans les dernières minutes sans parvenir néanmoins à trouver l'ouverture et devait jouer trente minutes supplémentaires.

La bonne nouvelle venait du ciel avec le brouillard qui avait décidé de délaisser le stade François Blin. Dans des conditions de jeu enfin acceptables, Nice prenait l'ascendant sur son adversaire. Rool adressait son second centre décisif de la soirée pour Bamogo qui manquait son contrôle mais Modeste en embuscade redonnait l'avantage aux aiglons. Un avantage conforté trois minutes plus tard après que l'attaquant niçois ait été fauché dans la surface par Lombard. Penalty transformé par Bamogo pour en terminer avec une soirée glaciale mais victorieuse.

Frédéric Antonetti : « Un non-sens de jouer ce match »

« Tant que les conditions étaient compliquées, on a eu du mal à s'exprimer. Ensuite, quand le brouillard s'est levé, c'était plus facile. On a joué quand même dans des conditions extrêmes... Il n'y a qu'en France que l'on joue dans de telles conditions. C'est un non-sens, un manque d'intelligence. Je le dis en étant qualifié mais je pense aussi à Arras et aux spectateurs... Sur le match, nous avons été sérieux et je tiens à féliciter Arras qui a joué sa carte à fond. Avec cette qualification, il y aura un autre match le 25 janvier, ce sera l'occasion pour certains de se montrer à nouveau. »

Lionel Letizi : « Des conditions dantesques »

« On a joué dans des conditions dantesques. Par moments, on ne voyait pas grand-chose. C'est dommage pour Arras et le spectacle. C'est bien de débuter l'année par un succès. Non, nous n'avons pas douté même si on a été plus facile dès que le brouillard s'est levé. On a gagné à l'usure même si Arras a tout donné. »

c'est sur que avec un brouillard comme il y avait hier ,ça ne devait pas aitre tres facile de jouer!!