C'est en gardien invincible après quatre journées de championnat que Hugo Lloris retrouve l'équipe de Nice, samedi à Gerland. Mais aucun désir de montrer à ses anciens partenaires qu'il a fait le bon choix, durant l'intersaison, ne transparaît chez lui. « C'est le football d'aujourd'hui qui veut ça (de ne pas prendre de buts). Tant mieux mais franchement je m'en f... » S'il reconnaît que sur le terrain il n'y aura plus d'amis, Lloris conserve avec le club azuréen une relation très forte. « Je sais d'où je viens et grâce à qui. Des gens qui ont toujours compté pour moi. Désormais, je suis tourné vers Lyon et les nombreux objectifs de la saison mais je serais très heureux de les retrouver samedi. »
Font notamment partie du premier rang Lionel Letizi - « avec lequel je suis très lié. C'est avant tout un grand mec, un gentleman » - et Frédéric Antonetti. « Je ne m'en fais pas pour mon ancien entraîneur qui, avec les moyens du bord, fait du bon boulot. On peut lui faire confiance ainsi qu'à son staff. » En quelques mois, Lloris a changé de planète et découvert l'équipe de France. « Il reste posé et pondéré et prend naturellement du recul par rapport aux choses, dit de lui Claude Puel. C'est ce qui lui donne de la maturité. » Assez pour combler son inexpérience en Ligue des champions, qui débute mercredi face à la Fiorentina ? L'entraîneur lyonnais n'en doute pas. - S. L., à Lyon[/quote]